Lapplication de ce texte par la Cour d’appel de Paris le 4 dĂ©cembre 2009 (CA Paris PĂŽle 5, Ch. 2, arrĂȘt N°08/13681) a toutefois conduit la Cour Ă  considĂ©rer que, selon les dispositions de l’article L331-4 du CPI, les droits d’auteur ne peuvent faire Ă©chec aux actes nĂ©cessaires Ă  l’accomplissement d’une procĂ©dure juridictionnelle mais que toutefois ce texte ne dispensait L’Ordre des avocats du Barreau de Paris vient d’ĂȘtre sanctionnĂ© par une nullitĂ© de la dĂ©libĂ©ration du conseil de l’Ordre approuvant les comptes de l’annĂ©e 2012. Cette dĂ©cision pourrait concerner, Ă©ventuellement, d’autres Ordres d’avocats ou d’autres ordres professionnels. Le dĂ©bat Ă©tait simple. Il avait Ă©tĂ© tranchĂ© par la Cour d’Appel de PARIS arrĂȘt du 11 fĂ©vrier 2016 qui avait dĂ©jĂ  annulĂ© la dĂ©libĂ©ration du 18 juin 2013 par laquelle le Conseil de l’Ordre des avocats au Barreau de PARIS avait adoptĂ© un certain nombre de rĂ©solutions et notamment avait approuvĂ© les comptes de l’exercice 2012. Trois membres du Conseil de l’Ordre avaient contestĂ© cette dĂ©cision. La Cour de Cassation vient de confirmer l’arrĂȘt de la Cour d’Appel de PARIS par un arrĂȘt du 4 octobre 2017. Les enseignements sont nombreux. Tout membre d’un barreau est susceptible de contester les dĂ©cisions du Conseil de l’Ordre, qu’il soit ou non membre dudit conseil, Ă  condition d’avoir Ă©tĂ© lĂ©sĂ© dans ses intĂ©rĂȘts professionnels. Ses intĂ©rĂȘts peuvent ĂȘtre apprĂ©ciĂ©s in concreto et peuvent ĂȘtre soit financiers, soit moraux. Naturellement le contrĂŽle budgĂ©taire fait partie de cet intĂ©rĂȘt financier et moral. Les membres de l’institution ordinale doivent procĂ©der Ă  ce contrĂŽle budgĂ©taire, cette mission de gestion et d’administration et toute atteinte au fonctionnement normal du Conseil de l’Ordre en raison de la mĂ©connaissance des rĂšgles de fonctionnement et d’ordre moral. Le recours est donc recevable. Par ailleurs, en l’espĂšce, l’Ordre des avocats faisait valoir que, prĂ©alablement au Conseil de l’Ordre, la Commission des finances avait contrĂŽlĂ© en dĂ©tail tous les postes budgĂ©taires et avait bĂ©nĂ©ficiĂ© de l’ensemble de l’information. Les requĂ©rants se plaignaient d’une absence d’information et surtout ne disposaient pas de la liste des bĂ©nĂ©ficiaires des honoraires versĂ©s par l’Ordre de PARIS des avocats Ă  hauteur de euros Ă  laquelle s’ajoutait un autre poste pour un montant de euros intitulĂ© honoraires autres ». Le dĂ©bat portait donc sur une somme de euros qui reprĂ©sentait un quart des cotisations ordinales versĂ©es par tous les avocats parisiens Ă  l’Ordre. La Cour d’Appel de Paris, comme le Conseil de l’Ordre, a considĂ©rĂ© que l’information donnĂ©e Ă  la commission des finances et le contrĂŽle exercĂ© par celle-ci, ne dispensait en aucune façon l’autoritĂ© ordinale de donner toutes informations aux membres du Conseil de l’Ordre qui doivent ĂȘtre suffisamment informĂ©s pour voter en faveur ou en dĂ©faveur de l’arrĂȘtĂ© des comptes. C’est le Conseil de l’Ordre qui dĂ©tient le pouvoir de gĂ©rer les biens de l’Ordre, de prĂ©parer le budget, de fixer le montant des cotisations des avocats, d’administrer et d’utiliser ses ressources pour assurer les secours, allocations ou avantages quelconques attribuĂ©s Ă  ses membres ou anciens membres, Ă  leur conjoint survivant ou Ă  leurs enfants, de rĂ©partir les charges entre ses membres et d’en poursuivre le recouvrement. Les membres du Conseil de l’Ordre doivent ĂȘtre suffisamment informĂ©s et la carence d’information doit ĂȘtre sanctionnĂ©e par l’annulation des rĂ©solutions. Cette dĂ©cision n’est pas surprenante. Lorsque l’on examine le fonctionnement des conseils municipaux, on s’aperçoit que cette notion d’information suffisante a dĂ©jĂ  Ă©tĂ©, Ă  plusieurs reprises, utiliser par les juridictions administratives pour annuler des dĂ©cisions. Par ailleurs, de nombreux Ordres, depuis plusieurs annĂ©es, procĂšdent Ă  un examen des comptes et de leur budget de façon publique. Les Conseils de l’Ordre se dĂ©roulent en toute transparence devant un public qui peut interroger le BĂątonnier ou le trĂ©sorier chargĂ© de prĂ©senter les comptes. Seule cette transparence totale peut garantir la pĂ©rennitĂ© des Ordres et de leurs missions. Michel BENICHOU
Maisl’avocate garde le souvenir vivace de conversations houleuses au sein de l’Ordre des avocats, oĂč elle est Ă©lue Ă  Paris de 2014-2016 et s’engage pour l’amĂ©lioration des conditions d’exercice des avocats. « Certains
par Serge BraudoConseiller honoraire Ă  la Cour d'appel de Versailles Cass. civ. 2, 10 septembre 2009, 07-13015Dictionnaire Juridique Cour de cassation, 2Ăšme chambre civile 10 septembre 2009, Cette dĂ©cision est visĂ©e dans la dĂ©finition Notification LA COUR DE CASSATION, DEUXIÈME CHAMBRE CIVILE, a rendu l'arrĂȘt suivant Sur le moyen unique, pris en sa premiĂšre branche Vu l'article 680 du code de procĂ©dure civile ; Attendu que l'acte de notification d'un jugement Ă  une partie doit indiquer de maniĂšre trĂšs apparente le dĂ©lai de recours ainsi que les modalitĂ©s selon lesquelles celui ci doit ĂȘtre exercĂ© ; Attendu, selon l'arrĂȘt attaquĂ©, qu'une dĂ©cision du bĂątonnier de l'ordre des avocats au barreau des Hauts de Seine lui ayant Ă©tĂ© notifiĂ©e par un acte n'indiquant pas devant quelle cour d'appel un recours pouvait ĂȘtre exercĂ©, M. X... a interjetĂ© appel devant la cour d'appel de Paris, puis a renouvelĂ© son appel, aprĂšs l'expiration du dĂ©lai de recours, auprĂšs de la cour d'appel de Versailles ; Attendu que pour dire l'appel irrecevable, l'arrĂȘt retient qu'aucun texte n'exige de mentionner dans l'acte de notification d'une dĂ©cision quel est le siĂšge de la juridiction devant laquelle doit ĂȘtre portĂ© un recours ; Qu'en statuant ainsi, alors que constitue une modalitĂ© du recours le lieu oĂč celui ci doit ĂȘtre exercĂ©, la cour d'appel a violĂ© le texte susvisĂ© ; PAR CES MOTIFS, et sans qu'il y ait lieu de statuer sur les autres branches du moyen CASSE ET ANNULE, dans toutes ses dispositions, l'arrĂȘt rendu le 25 janvier 2007, entre les parties, par la cour d'appel de Versailles ; remet, en consĂ©quence, la cause et les parties dans l'Ă©tat oĂč elles se trouvaient avant ledit arrĂȘt et, pour ĂȘtre fait droit, les renvoie devant la cour d'appel de Versailles, autrement composĂ©e ; Condamne la sociĂ©tĂ© CMS bureau Francis Lefebvre aux dĂ©pens ; Dit que sur les diligences du procureur gĂ©nĂ©ral prĂšs la Cour de cassation, le prĂ©sent arrĂȘt sera transmis pour ĂȘtre transcrit en marge ou Ă  la suite de l'arrĂȘt cassĂ© ; Ainsi fait et jugĂ© par la Cour de cassation, deuxiĂšme chambre civile, et prononcĂ© par le prĂ©sident en son audience publique du dix septembre deux mille neuf. MOYEN ANNEXE au prĂ©sent arrĂȘt. Moyen produit par la SCP Thomas-Raquin et BĂ©nabent, avocat aux Conseils, pour M. X.... Il est fait grief Ă  l'arrĂȘt attaquĂ© d'avoir dĂ©clarĂ© irrecevable l'appel formĂ© par Monsieur Patrick X... Ă  l'encontre d'une dĂ©cision du BĂątonnier du barreau des Hauts-de-Seine ; AUX MOTIFS QUE la dĂ©cision rendue le 19 octobre 2005 par le BĂątonnier de l'Ordre des avocats du Barreau des Hauts-de-Seine a Ă©tĂ© notifiĂ©e aux parties le 21 octobre 2005 ; que Monsieur X..., sous la signature de son conseil, a formĂ© le 3 novembre 2005 appel de la dĂ©cision par lettre recommandĂ©e avec devant la Cour d'appel de PARIS ; que le 28 novembre 2005, le conseil de Monsieur X... demandait au greffe de la Cour d'appel de PARIS de transmettre le dossier Ă  la Cour d'appel de VERSAILLES, l'appel ayant Ă©tĂ© adressĂ© par erreur Ă  la Cour d'appel de PARIS ; que le mĂȘme jour, Monsieur X... a formĂ©, par lettre recommandĂ©e avec reçue le 30 novembre 2005, appel de la dĂ©cision du 19 octobre 2005 devant la Cour d'appel de VERSAILLES, l'appel ayant Ă©tĂ© enregistrĂ© le 2 dĂ©cembre 2005 ; que l'appel devait ĂȘtre formĂ© dans le mois de la notification aux parties en date du 21 octobre 2005 ; que Monsieur X... soutient que la notification, qui ne mentionnait pas devant quelle Cour d'appel le recours devait ĂȘtre exercĂ©, est irrĂ©guliĂšre et n'a pu faire courir valablement le dĂ©lai de forclusion ; que l'article 680 du nouveau Code de procĂ©dure civile impose que soient mentionnĂ©s Ă  peine d'irrĂ©gularitĂ© le dĂ©lai et les modalitĂ©s dans lesquelles l'appel doit ĂȘtre exercĂ© ; qu'aucun texte n'exige de mentionner la juridiction territorialement compĂ©tente pour connaĂźtre du recours ; que la notification du 19 octobre 2005 satisfait aux exigences lĂ©gales en ce qu'elle indique que le recours devant la Cour d'appel est formĂ© par lettre recommandĂ©e avec demande d'avis de rĂ©ception adressĂ©e au secrĂ©tariat greffe de la Cour d'appel ou remis contre rĂ©cĂ©pissĂ© au greffier en chef et que le dĂ©lai de recours est d'un mois » ; que le dĂ©lai d'appel a couru Ă  compter de la signification de la dĂ©cision ; que Monsieur X... soutient que le recours, mĂȘme formĂ© devant la Cour d'appel de PARIS, laquelle n'est pas compĂ©tente, est recevable pour avoir Ă©tĂ© formĂ© dans le dĂ©lai, lequel a Ă©tĂ© interrompu, et que l'appel rĂ©gularisĂ© devant la Cour de cĂ©ans le 28 novembre 2005 l'a Ă©tĂ© dans le dĂ©lai rĂ©guliĂšrement interrompu par le premier appel ; mais que les dispositions de l'article 2246 du Code civil ne s'appliquent pas au dĂ©lai de forclusion et que le recours formĂ© le 8 novembre 2005 devant la Cour d'appel de PARIS n'a pas d'effet interruptif, de telle sorte que l'appel formĂ© devant la Cour d'appel de VERSAILLES le 28 novembre 2005 est tardif et irrecevable » ; ALORS QUE, D'UNE PART, l'acte de notification d'un jugement doit indiquer les modalitĂ©s selon lesquelles ce recours peut ĂȘtre exercĂ© ; qu'en consĂ©quence, ne fait pas courir le dĂ©lai de recours l'acte de notification qui n'indique pas devant quelle juridiction il peut ĂȘtre exercĂ© ; qu'en dĂ©cidant que le dĂ©lai de recours avait couru Ă  compter de la notification du 19 octobre 2005 qui ne mentionnait pas devant quelle Cour d'appel ce recours pouvait ĂȘtre prĂ©sentĂ©, la Cour d'appel a violĂ© l'article 680 du nouveau Code de procĂ©dure civile ; ALORS QUE, D'AUTRE PART, aux termes de l'article 2246 du Code civil, la citation en justice donnĂ©e mĂȘme devant un juge incompĂ©tent interrompt la prescription ; que les dispositions gĂ©nĂ©rales de ce texte sont applicables Ă  tous les dĂ©lais pour agir et Ă  tous les cas d'incompĂ©tence ; que l'appel du 8 novembre 2005 ayant Ă©tĂ© formĂ© dans le dĂ©lai lĂ©gal, la Cour d'appel ne pouvait lui refuser effet interruptif sans violer, par refus d'application, l'article 2246 du Code civil ; ALORS QU'ENFIN, en toute occurrence, l'instance engagĂ©e devant un juge incompĂ©tent se poursuit devant le juge compĂ©tent auquel le dossier est transmis ; qu'en s'abstenant de prendre en compte le fait que le dossier lui avait Ă©tĂ© aussi transmis par la Cour de PARIS, la Cour d'appel a violĂ© l'article 97 du nouveau Code de procĂ©dure civile. Cette dĂ©cision est visĂ©e dans la dĂ©finition Notification DĂ©cision extraite de la base de donnĂ©es de la DILA - mise Ă  jour 11/05/2018 conformĂ©ment Ă  la loi n° 2016-1321 du 7 octobre 2016.
RĂšgles: L’appel de la dĂ©cision de la cour d’assises, doit ĂȘtre formĂ© dans un dĂ©lai de 10 jours Ă  compter du prononcĂ© de l’arrĂȘt et au greffe de la cour d'assise ayant prononcĂ© l'arrĂȘt. Peuvent faire appel, l'accusĂ©, le MinistĂšre public, les personnes civilement responsables, les parties civiles. Cette cour d'assises est composĂ©e de 3 magistrats professionnels et de 12 jurĂ©s.
SociĂ©tĂ© Justice L’avocat a, par l’intermĂ©diaire de ses conseils, fait appel de cette dĂ©cision prononcĂ©e par l’Ordre, mardi. L’Ordre des avocats de Paris a prononcĂ©, mardi 27 avril, la radiation de Me Arash Derambarsh, accusĂ© d’avoir plagiĂ© sa thĂšse qui lui a permis d’accĂ©der Ă  ce titre d’avocat, a appris l’Agence France-Presse AFP de sources concordantes. Dans un communiquĂ© diffusĂ© sur Twitter, ses avocats ont annoncĂ© cette dĂ©cision de radiation et exprimĂ© leur intention de faire appel dans les heures qui viennent », ce qui permet, pour l’instant, Ă  Me Derambarsh de continuer Ă  exercer. Comme en ont fait Ă©tat les avocats de M. Derambarsh, le conseil de discipline de l’Ordre des avocats de Paris a prononcĂ©, mardi, une dĂ©cision de radiation », a confirmĂ© l’Ordre. CommuniquĂ© de presse dans l’affaire Arash Derambarsh BOUZROU1 Yassine BOUZROU Une fois l’appel formĂ©, ce sera Ă  la cour d’appel de Paris de se prononcer sur ce dossier, une dĂ©cision qui pourrait prendre plusieurs mois. Les avocats de Me Derambarsh – Mes Francis Teitgen, Nicolas Rebbot, Thierry Vallat, Besma Maghrebi, BenoĂźt Arvis et Yassine Bouzrou – ont prĂ©cisĂ© que la dĂ©cision disciplinaire Ă©tait incomprĂ©hensible » pour eux, comme pour leur client. Un taux de plagiat de 76 % » En juillet 2020, la thĂšse de cet Ă©lu des Hauts-de-Seine avait Ă©tĂ© annulĂ©e aprĂšs une procĂ©dure disciplinaire lancĂ©e par l’universitĂ© Paris-I, et son auteur exclu dĂ©finitivement de tout Ă©tablissement d’enseignement supĂ©rieur, une dĂ©cision rarissime. L’intĂ©ressĂ© a aussi fait appel de cette dĂ©cision. Dans son rapport de 40 pages, la commission disciplinaire de l’universitĂ© affirmait avoir examinĂ© la thĂšse de M. Derambarsh Ă  l’aide d’un logiciel qui avait rĂ©vĂ©lĂ© un taux de plagiat s’établissant Ă  76 % » de l’ensemble du travail. Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s L’annulation d’une thĂšse pour plagiat dĂ©stabilise l’universitĂ© Paris-I - PanthĂ©on-Sorbonne L’universitĂ© a saisi la justice, et le parquet de Paris a ouvert, le 2 octobre, une procĂ©dure confiĂ©e Ă  la brigade de rĂ©pression de la dĂ©linquance aux personnes BRDP sur ces faits, qui pourraient ĂȘtre qualifiĂ©s pĂ©nalement de contrefaçon littĂ©raire » ou de faux ». Lire aussi Article rĂ©servĂ© Ă  nos abonnĂ©s ThĂšse plagiĂ©e l’universitĂ© PanthĂ©on-Sorbonne saisit la justice Arash Derambarsh, adjoint au maire de Courbevoie connu pour ses coups mĂ©diatiques et pour son combat contre le gaspillage alimentaire, avait soutenu sa thĂšse, intitulĂ©e Fichiers de police, un encadrement lĂ©gal et sociĂ©tal dans un environnement controversĂ© », en 2015. La commission disciplinaire de l’universitĂ© a notamment mis en avant la reprise de travaux rĂ©alisĂ©s par le criminologue Alain Bauer ou ceux d’un mĂ©moire de DEA de 2004 et recopiĂ©s selon un ou plusieurs des procĂ©dĂ©s plagiaires visant Ă  faire accroire au lecteur que M. Derambarsh en est l’auteur ». Le Monde avec AFP Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. Vous ignorez qui est l’autre personne ? Nous vous conseillons de modifier votre mot de passe.
Ainsi une maniĂšre transversale au sein de l’Ordre. En au Barreau de Paris) » a Ă©tĂ© prĂ©sentĂ© au premiĂšre sanction disciplinaire pour des outre, les collaboratrices et collaborateurs conseil de l’Ordre du 4 dĂ©cembre 2018, en faits de harcĂšlement, aujourd’hui dĂ©finitive, reprĂ©sentant 41 % des avocats du barreau, mĂȘme temps qu
URL TrackBack de cette note Listed below are links to weblogs that reference Quand la transparence administrative limite le secret professionnel de l’Avocat
 et rĂ©ciproquement par RĂ©gis Froger Avocat au barreau de Paris Autant de transparence que possible
 dans les limites du secret nĂ©cessaire. Telle pourrait ĂȘtre la synthĂšse de l’arrĂȘt rendu par l’AssemblĂ©e du contentieux du Conseil d’Etat le 27 mai 2005, sur la requĂȘte du DĂ©partement de l’Essonne et aprĂšs intervention de l’Ordre des avocats du barreau de Paris, de l’Ordre des avocats au Conseil d’Etat et Ă  la Cour de cassation, du CNB et de la ConfĂ©rence des bĂątonniers req. n° publiĂ© sur le site Dans un arrĂȘt du 19 avril 2004, la Cour administrative d’appel de Paris avait dĂ©cidĂ© que les consultations juridiques rĂ©alisĂ©es par les avocats au profit des collectivitĂ©s territoriales sont des documents administratifs au sens de la loi n°78-753 du 17 juillet 1978. Or l’article 2 de ladite loi prĂ©voit que les autoritĂ©s administratives sont tenues de communiquer les documents administratifs qu’elles dĂ©tiennent aux personnes qui en font la demande. La Cour en dĂ©duisait que les collectivitĂ©s saisies d’une demande en ce sens Ă©taient tenues de communiquer les consultations de leurs avocats. Fort heureusement, le Conseil d’Etat est venu infirmer cette solution. Sans doute considĂšre-t-il, comme les juges du fond, que les consultations juridiques sont des documents administratifs au sens de la loi du 17 juillet 1978. Mais il rappelle ensuite qu’aux termes de l’article 6-I de la loi du 17 juillet 1978 l’ensemble des correspondances Ă©changĂ©es entre un avocat et son client - au nombre desquelles on compte les consultations juridiques - sont couvertes par le secret professionnel, en application de l’article 66-5 de la loi n°71-1130 du 31 dĂ©cembre 1971. De lĂ , le Conseil d’Etat distingue deux rĂ©gimes. Le rĂ©gime de droit commun le secret de la relation entre l’avocat et son client autorise la collectivitĂ© territoriale Ă  refuser de communiquer une consultation juridique Ă  un citoyen. Ce refus n’est pas obligatoire, l’autoritĂ© n’a pas compĂ©tence liĂ©e, mais simplement la facultĂ© de se prĂ©valoir du secret professionnel pour rejeter la demande. Le rĂ©gime dĂ©rogatoire si le demandeur est un Ă©lu local, son statut lui donne le droit d’ĂȘtre informĂ© des affaires de la collectivitĂ© qui font l’objet d’une dĂ©libĂ©ration. Dans ce cas de figure, l’autoritĂ© exĂ©cutive de la collectivitĂ© territoriale, sous le contrĂŽle du juge, doit apprĂ©cier si la consultation demandĂ©e se rattache Ă  une affaire qui fait l’objet d’une dĂ©libĂ©ration de l’autoritĂ© dĂ©libĂ©rante et, le cas Ă©chĂ©ant, s’assurer qu’aucun motif d’intĂ©rĂȘt gĂ©nĂ©ral ne fait obstacle Ă  la communication. La rĂšgle a une formulation trĂšs gĂ©nĂ©rale que lui confĂšre un caractĂšre abstrait. Il n’est pas douteux que son application sera source de difficultĂ©s casuistiques. Mais il est heureux que le Conseil d’Etat ait posĂ© les bases d’un subtil Ă©quilibre la transparence du fonctionnement des organismes publics Ă©lus et le secret nĂ©cessaire aux droits de la dĂ©fense. Commentaires Cela veut-il dire qu'un maire peut solliciter un avocat, le payer pour son travail et ne pas avoir Ă  s'expliquer ni Ă  se justifier devant les Ă©lus et les citoyens ? RĂ©digĂ© par Daniel 25 aoĂ»t 2005 083620 L'utilisation des commentaires est dĂ©sactivĂ©e pour cette note.
Saradiation du barreau a Ă©tĂ© annulĂ©e par la cour d’appel de Paris qui dĂ©savoue dans deux arrĂȘts l’Ordre des avocats. Je m’en rĂ©jouis car Arash est mon ami depuis longtemps et
Voici la liste des grands arrĂȘts de la jurisprudence administrative. Bien sĂ»r, elle est loin d'ĂȘtre exhaustive. Les arrĂȘts sont triĂ©s par thĂšme. Vous pouvez lancer une recherche sur la page en utilisant l'onglet de recherche situĂ© en haut Ă  droite ou en utilisant le racourcis Ctrl+f . N'hĂ©sitez pas Ă  complĂ©ter la liste en utilisant la fonction commentaire indiquez le thĂšme, la date, le nom et la consĂ©quence de l'arrĂȘt La sĂ©curitĂ© juridique CE arrĂȘt Ternon 2001 l’admin dispose de 4 mois pour retirer un acte ind crĂ©ateur de droits entachĂ© d’illĂ©galitĂ© CE arrĂȘt AC 2004 Le CE diffĂšre le temps de l’entrĂ©e en vigueur d’une annulation d’un acte administratif. Normalement un acte annulĂ© implique que cet acte est sensĂ© ne jamais ĂȘtre intervenu CE arrĂȘt SociĂ©tĂ© KPMG 2006 Reconnaissance en droit interne d’un principe de sĂ©curitĂ© juridique lorsqu’une rĂ©glementation nouvelle est créée l’admin doit crĂ©er une pĂ©riode transitoire CE arrĂȘt SociĂ©tĂ© Tropic Travaux Signalisation 2007 nouvelle voie de recours contre contrat admin. Eu Ă©gard au principe de sĂ©curitĂ© juridique = non rĂ©troactivitĂ© de la rĂšgle jurisprudentielle nouvelle. Principe du contradictoire CE Dame veuve Trompier-Gravier 1944 PGD de la dĂ©fense 1944 CE Aramu 1945 consĂ©cration de nouveau du principe du contradictoire existence de PGD qui s’applique Ă  l’admin mais pas au lĂ©gislateur. La place des normes internationales dans l’ordre juridique interne SuprĂ©matie des normes internationales sur les actes admin CE Kirkwood 1952 l’acte admin est soumis aux normes internationales SuprĂ©matie des normes internationales sur les lois nationales CE ArrĂȘt des semoules 1968 prise en compte de la chronologie des volontĂ©s doctrine Matter Cour de cassation SociĂ©tĂ© des cafĂ©s Jacques Vabres 1975 primautĂ© norme internationale sur loi CE arrĂȘt Nicolo 1989 toute norme internationale prime sur la loi 8 fĂ©vrier 2007 Gardedieu ResponsabilitĂ© de l'État du fait des lois contraires aux engagements internationaux CE arrĂȘt Aquarone 1997 les rĂšgles coutumiĂšres du droit international sont applicables dans l’ordre juridique interne mais ne priment pas sur la loi. Les rapports entre constit et normes internationales CJCE GmbH 1970 primautĂ© du droit europĂ©en sur le droit interne des Etats membres, y compris sur les normes constitutionnelles. CE arrĂȘt Sarran Levacher 1998 + CE arrĂȘt Syndicat national de l’industrie pharmaceutique 2001 les engagements internationaux n’ont pas dans l’ordre interne, d’autoritĂ© supĂ©rieure Ă  celles des dispositions constitutionnelles. CC loi relative Ă  la confiance dans l’économie numĂ©rique 2004 il revient sur sa dĂ©cision IVG de 1975 il n’appartient pas au conseil constitutionnel de vĂ©rifier la conventionalitĂ© d’une loi, au nom de l’art 88-1 qui impose que la France transpose correctement le texte communautaire primautĂ© de la directive sur la constit + exception de l’identitĂ© constitutionnelle de la France. CE arrĂȘt Arcelor 2007 primautĂ© partielle du droit communautaire sur la constitution. ArrĂȘt concernant les actes administratifs CE SociĂ©tĂ© du Journal l’Aurore 1948 Non rĂ©troactivitĂ© des actes administratifs CE arrĂȘt Pelletier 1987 conformitĂ© acte admin Ă  la constitution Autres principes importants CE Alitalia 1989 Par la dĂ©cision Compagnie Alitalia, le Conseil d’État institue la facultĂ© pour tout administrĂ© de demander, sans condition de dĂ©lai, Ă  l’administration d’abroger les actes rĂ©glementaires illĂ©gaux dĂšs l’origine ou devenus illĂ©gaux du fait d’un changement dans les circonstances de fait ou de droit. CE arrĂȘt Jamart 1936 tout chef de service peut prendre les dĂ©cision nĂ©cessaires au bon fonctionnement de l’admin placĂ©e sous son autoritĂ© CE monsieur Talagrand 1968 Pour ĂȘtre opposable une rĂšgle doit ĂȘtre prĂ©cise. ArrĂȘt relatif au partage des compĂ©tences JJ et JA TC arrĂȘt Barrinstein 1947 JJ est compĂ©tent pour interprĂ©ter lĂ©galitĂ© des actes admin lorsqu’ils concernent propriĂ©tĂ© privĂ©e et libertĂ© ind. JJ ne peut pas annuler actes admin. Il n’est pas obligĂ© de faire QP au JA. CE 1949 arrĂȘt Carlier voie de faits CC dĂ©cision relative aux dĂ©cisions juridictionnelles de l’autoritĂ© de la concurrence 1983 constitutionnalisation d’un noyau dur de compĂ©tence pour le JA recours en annulation = REP TC arrĂȘt Rosay 1933 le tribunal des conflits tranche un litige sur le fond ArrĂȘt concernant les directives europĂ©ennes CJUE arrĂȘt SACE 1970 les directives ont un effet direct sur les administrĂ©s CJCE arrĂȘt Van Duyn 1974 Un particulier est donc en mesure d'invoquer contre l'État certaines dispositions de la directive ; en l'occurrence, les dispositions qui sont suffisamment claires, prĂ©cises, inconditionnelles et nĂ©es d'une situation pathologique crĂ©ent, si le dĂ©lai de transposition est expirĂ©, des droits pour les particuliers et des obligations pour l'État CE Cohn-Bendit 1978 la directive n’a pas d’effet direct sur les administrĂ©s CE ConfĂ©dĂ©ration nationale des sociĂ©tĂ©s de protection des animaux de France et des pays d’expression française 1984 CE accepte d’annuler un dĂ©cret de transposition d’une directive au motif que ce dĂ©cret en mĂ©connaissait les objectifs CE FĂ©dĂ©ration française des sociĂ©tĂ©s de protection de la nature 1984 CE peut annuler les dispositions de tout acte rĂ©glementaire contraire Ă  une directive CE compagnie Alitalia 1989 obligation d’abroger les rĂšglements devenus contraires Ă  une directive CE France nature environnement 2001 impossibilitĂ©, par loyautĂ©, aux autoritĂ©s nationales de prendre des mesures allant Ă  l’encontre des objectifs d’une directive avant la fin du dĂ©lai de transposition de celle-ci. CE Dame Perreux 2009 CE admet invocabilitĂ© directe de la directive communautaire si dĂ©lai de transpo fini et directive prĂ©cise InterprĂ©tation du droit international CE Madame Cheriet-Benseghir 2010 le renvoi au MAF pour question est contraire Ă  l’art 6 de la convention europĂ©enne des droits de l’Homme le juge administratif est seul compĂ©tent pour contrĂŽler la rĂ©ciprocitĂ© des conventions internationales CE ArrĂȘt PAB 1998 Le CE se reconnait le pouvoir de contrĂŽler la rĂ©gularitĂ© de la procĂ©dure de ratification d’un traitĂ© international ArrĂȘts relatifs au REP CE Dame Lamotte 1950 tout acte unilatĂ©ral peut faire l’objet d’un REP CE commune de Neris-les-bains 1902 Une personne publique peut engager un REP CE arrĂȘt Rosan Girart 1957 notion d’acte inexistant CE arrĂȘt Mlles Rault 1934 dĂ©tournement de pouvoir CE arrĂȘt Parisey 1875 dĂ©tournement de procĂ©dure CE arrĂȘt Camino 1916 les faits doivent ĂȘtre prouvĂ©s CE arrĂȘt Sieur Gomel 1914 ContrĂŽle par le juge de la qualification juridique des faits Ă  laquelle se livre l'administration CE arrĂȘt Daudignac 1951 la mesure prise doit ĂȘtre proportionnĂ©e par rapport aux faits ContrĂŽle de lĂ©galitĂ© absent ou limitĂ© CE prince NapolĂ©on 1875 Abandon de la thĂ©orie de l'acte de haute politique ou de l'acte pour mobile politique il existe toujours des actes de gouvernement, mais ceux-ci ne peuvent se dĂ©finir simplement par l'existence d'un mobile politique. Aujourd'hui, le Conseil d'État considĂšre comme acte de gouvernement les actes ayant trait au rapport entre l'exĂ©cutif et le lĂ©gislatif ou Ă  la conduite des relations internationales CE arrĂȘt 28 juin 1918 HeyriĂšs ThĂ©orie des circonstances exceptionnelles. CE ArrĂȘt Rubin de Servens 1962 DĂ©cision de recourir Ă  l’article 16 = acte de gouvernement CE arrĂȘt dames Dol et Laurent 1919 Pouvoirs de guerre et circonstances exceptionnelles justifiant une police des mƓurs plus rigoureuse le droit n’est pas le mĂȘme en temps de paix et en temps de guerre CEDH arrĂȘt Markovic 2006 le choix politique ne peut pas faire l’objet d’un recours juridictionnel CE arrĂȘt Greenpeace 1975 dĂ©cision de suspendre les essais nuclĂ©aires = acte de gouvernement Les arrĂȘts concernant la QPC CE arrĂȘt Arrighi 1936 ThĂ©orie de la loi-Ă©cran. Le juge administratif ne contrĂŽle pas la constitutionnalitĂ© d'une loi. Étant le juge du pouvoir exĂ©cutif, il ne peut, au nom de la sĂ©paration des pouvoirs, contrĂŽler le travail du lĂ©gislateur CC DC relative Ă  la cristallisation des pensions 2010 annulation d’une loi car non conforme Ă  la constitution CJUE arrĂȘt Simmenthal 2010 il est nĂ©cessaire que la question prĂ©judicielle europĂ©enne soit prioritaire sur toute autre question CC DC loi relative Ă  l’ouverture Ă  la concurrence 2010 la QPC n’est plus prioritaire Cour de cassation arrĂȘt Melki 2010 la CJUE accepte cette nouvelle vision DC loi relative Ă  l’ouverture de la concurrence Semestre n°2 1 La police administrative Distinction entre police administrative et police judiciaire CE 1951 Sieur Baud quelqu’un se fait tuer dans un cafĂ© => JJ CE 1960 StĂ© Le Monde et StĂ© Frambard prĂ©fet d’AlgĂ©rie saisit journaux en se fondant sur pouvoir de police judiciaire => CE dit que c’est PA car but prĂ©ventif CE 1978 StĂ© Leprofil sociĂ©tĂ© de transport de fonds qui se fait attaquer => J-A se dit compĂ©tent car StĂ© avait demandĂ© protection CE 1977 Mlle Motch Elle est blessĂ©e quand le conducteur force barrage de police => JJ La moralitĂ© publique CE 1937 StĂ© Zed pb d’immoralitĂ© donc intervention police CE 1959 StĂ© des films LutĂ©cia un maire peut interdire diffusion d’un fil en raison de circonstances locales CE 1985 ville d’Aix en Provence idem CE 1977 ville de Lyon interdiction d’un sex-shop Ă  cĂŽtĂ© d’un mĂ©morial de la rĂ©sistance. La dignitĂ© humaine CE 1995 Commune de Morsang sur Orge affaire du lancer de nain Le JA peut interdire un acte lorsque celui-ci est contraire Ă  la dignitĂ© humaine Les autoritĂ©s de police administrative CE 1919 Sieur Labonne Le PM est APAG avec signature du premier ministre CE 1902 Commune de NĂ©ris-les-bains Une autoritĂ© de police admin gĂ©nĂ©rale peut rendre une rĂšgle plus sĂ©vĂšre d’une autoritĂ© admin gĂ©nĂ©rale Ă  compĂ©tence territoriale plus grande. CE 2009 commune de Rochecourt-sur-Marne Un maire ne peut intervenir // Ă  l’eau que s’il existe carence prĂ©fectorale Les mesures de police CE 1932 ville de Castelnaudary l’exercice de police ne peut ĂȘtre confiĂ© Ă  un tiers. On ne peut pas contracter en matiĂšre de police administrative. CE 2006 SA Vigitel contre commune de FrĂ©jus idem CE EURL Mandon 2009 distinction entre sanction et mesure de police. CE Sieur Dubois 1959 l’exercice du pouvoir de police est une obligation = compĂ©tence liĂ©e. Obligation d’intervenir quand il existe pĂ©ril grave. CAA Nancy 2006 Association Ă©colo et Urbeis maire a obligation d’assurer tranquilitĂ© publique interdiction PL Le contrĂŽle de proportionnalitĂ© de certaines mesures de police CE 1933 Sieur Benjamin la mesure de police doit ĂȘtre proportionnĂ©e Ă  l’atteinte Ă  l’ordre public. CE 1951 Daudignac idem CE 1999 StĂ© Coca-Cola Compagny Le J-A fait un contrĂŽle maximum des mesures de police administrative 2 Le service public La notion de service public CE 2007 association du personnel relevant des Ă©tablissements pour inadaptĂ©s APREI 3 conditions pour mettre en Ă©vidence SP mission d’IG, sous contrĂŽle de l’admin, l’admin a imposĂ© obligations particuliĂšres au gestionnaire. CE 2007 StĂ© UGC cinĂ©citĂ© application des 3 critĂšres Ă  une SEM de cinema d’Epinal CE 2010 Association Paris Jean Bouin suivant la rĂ©daction du contrat prĂ©sence d’obligations ou contrĂŽle de la collect publique, il s’agit ou non d’un SP => conception subjective du SP La distinction entre SPA et SPIC TC 1921 StĂ© commerciale de l’Ouest Africain = bac d’Eloka TC admet existence de service public fonctionnant dans les mĂȘmes conditions qu’une entreprise privĂ©e. CE 1921 SociĂ©tĂ© gĂ©nĂ©rale d’armement le nom de SPIC apparaĂźt pour la premiĂšre fois. CE 1956 union syndicale des industries aĂ©ronautiques Un SP est en principe un SPA CE 1992 SARL Hofmiller distinction SPA/SPIC dĂ©pend notamment du mode de rĂ©munĂ©ration du SP TC 1968 Ursot distinction SPA/SPIC dĂ©pend notamment du mode de fonctionnement du service CE 2008 dĂ©partement de la VendĂ©e donne une dĂ©finition de la dĂ©lĂ©gation de service public Une dĂ©lĂ©gation de service public est un contrat par lequel une personne morale de droit public confie la gestion d’un service public dont elle a la responsabilitĂ© Ă  un dĂ©lĂ©gataire public ou privĂ©, dont la rĂ©munĂ©ration est substantiellement liĂ©e aux rĂ©sultats de l’exploitation du service. » Service public et concurrence CE 1930 Chambre syndicale du commerce en dĂ©tail de Nevers principe de non concurrence du SP sauf si carence de l’initiative privĂ©e CE 1964 Ville de Nanterre SP peut s’implanter si carence qualitative service trop cher CE 1959 Delansormes Un SPIC peut concurrencer stĂ© privĂ©es s’il s’agit d’une extension du SP dans le but d’équilibre budgĂ©taire + remplir pleinement fonction CE 2006 Ordre des avocats au barreau de Paris JP applicable aujourd’hui ne pas tenir compte des JP supra. Principe de non concurrence rĂ©affirmĂ©e. Cependant, il existe des SP naturellement publics. Un SP peut intervenir sur le marchĂ© s’il existe un intĂ©rĂȘt public Ă  agir. Les lois du service public DC 1979 principe de continuitĂ© du SP a valeur constit CE Vannier 1961 principe de mutabilitĂ©. Il n’existe pas de droit au maintien d’un Service public. CE 1902 compagnie nouvelle du gaz de DĂ©ville-LĂšs-Rouen principe de mutabilitĂ© admin peut modifier ou rĂ©silier un contrat Ă  tout moment. CE 1974 Denoyez et Chorques bac de l’üle de RĂ© principe d’égalitĂ© d’accĂšs au SP. Les diffĂ©rences de tarifs doivent ĂȘtre fondĂ©es sur une diffĂ©rence en relation avec l’objet du service. CE 1997 Commune de Gennevilliers l’IG peut porter atteinte au principe d’égalitĂ©. Ici, accĂšs Ă  la culture pour certaines familles pauvres CE 1959 demoiselle Jamet devoir de stricte neutralitĂ© des agents publics CE 2000 Mlle Marteaux l’agent public ne doit pas manifester sa religion par sa tenue vestimentaire. 3 L’acte administratif unilatĂ©ral Les circulaires CE 1964 Institution Notre Dame de Kreisker diffĂ©rence entre une circulaire dĂ©cisoire et une circulaire non dĂ©cisoire=> une circulaire peut avoir un caractĂšre dĂ©cisoire CE 2002 Mme DuvigniĂšres diffĂ©rence entre circulaire impĂ©rative rĂ©digĂ©e comme texte de droit et non impĂ©rative Le caractĂšre administratif de l’acte administratif CE 1907 compagnie des chemins de fer de l’Est chez moi !!! un acte pris par l’ admin est en principe un acte admin CE 1999 PrĂ©sident de l’AN les organes parlementaires peuvent faire des actes admin CE 1942 Monpeurt personnes privĂ©es peuvent prendre acte admin dĂšs lors qu’elles axercent fonction admin cf Epoux Barbier Elaboration de l’acte administratif unilatĂ©ral CE 2009 StĂ© Prest’action = une autoritĂ© qui se voit attribuer une compĂ©tence ne peut dĂ©lĂ©guer cette compĂ©tence sans rĂšgles prĂ©cises ? CE 197 Lang = il n’existe pas de PGD imposant la motivation des actes CE 1970 Agence maritime de Marseille fret les dĂ©cisions prises par les organismes collĂ©giaux Ă  compĂ©tence nationale doivent ĂȘtre motivĂ©s. CE 1944 Dame Trompier-gravier PGD du contradictoire L’exĂ©cution des AAU CE 2009 SociĂ©tĂ© ATOM le juge peut moduler une sanction prĂ©vue par l’administration. TC 1902 SociĂ©tĂ© immobiliĂšre de Saint Juste l’administration peut recourir Ă  l’exĂ©cution forcĂ©e des actes administratifs unilatĂ©raux dans des conditions bien prĂ©cises. Le contrat administratif Qualification du contrat administratif TC 1963 SociĂ©tĂ© entreprise Peyrot toutes les opĂ©rations concernant les infrastructures routiĂšres sont des contrats administratifs. TC 1983 UAP union des assurances de Paris il existe prĂ©somption d’administrativitĂ© des contrats entre personnes publiques CE 1910 ThĂ©rond confirmĂ© par CE 1956 Epoux Barbier gestion de service public = CA CE 1912 SociĂ©tĂ© des granits porphyroĂŻdes des Vosges notion de clauses exorbitantes de droit commun qualifiant un contrat administratif La formation des contrats administratifs DC 2006 loi relative au secteur de l’énergie le CC a Ă©tendu la reconnaissance d’une libertĂ© constitutionnelle de contracter. DC 2003 libertĂ© d’accĂšs Ă  la commande publique/ Ă©galitĂ© de traitement des candidats/ transparence des procĂ©dures CE 2010 Perez reprend DC de 2003 L’exĂ©cution des contrats administratifs CE 1910 Compagnie nouvelle de DĂ©ville-lĂšs-Rouen pouvoir de modification unilatĂ©rale des contrats CE 2010 syndicat intercommunal des transports publics de la ville de Cannes cocontractant doit respecter le contrat modifiĂ©. Autrement, il existe faute grave CE 1916 Compagnie gĂ©nĂ©rale d’éclairage de Bordeaux thĂšse de l’imprĂ©vision CE 2003 Commune de Lens thĂ©orie des sujĂ©tions imprĂ©vues. . 224 298 280 64 396 304 246 32

arrĂȘt ordre des avocats au barreau de paris