Loursin vert est une espĂšce comestible dont on mange les glandes sexuelles, aussi appelĂ©es gonades. Cette espĂšce fait partie des ressources pĂȘchĂ©es
FIGAROVOX/ANALYSE - Le 1er novembre est la journĂ©e mondiale du vĂ©ganisme. Ce combat militant devenu trĂšs mĂ©diatique interpelle par la radicalitĂ© de ses positions. Mais derriĂšre la violence caricaturale du mouvement, lantispĂ©cisme est une doctrine bien plus inquiĂ©tante et cohĂ©rente qu'il n'y Sugy est journaliste au FigaroVox.Jeudi 1er novembre 2018, les passants flĂąnant prĂšs de la place du Palais-Royal tomberont nez Ă nez avec une scĂšne sanglante, organisĂ©e par notre association Ă l'occasion de la JournĂ©e mondiale vĂ©gan» prĂ©vient l'association Vegan Impact dans un appel au rassemblement envoyĂ© Ă ses militants. Et en matiĂšre de mises en scĂšne sanglantes, les vĂ©gans ne sont en effet pas en renouveau militant?L'activisme en faveur des droits des animaux semble faire de plus en plus appel Ă la violence en France, calquant les mouvements créés aux Ătats-Unis oĂč cette violence n'est pas neuve l'Animal Liberation Front ALF par exemple, fondĂ© en 1976, s'Ă©tait immĂ©diatement fait connaĂźtre pour ses actions illĂ©gales dont la plus cĂ©lĂšbre fut l'opĂ©ration Bite Black, en 1991, une sĂ©rie de raids incendiaires visant Ă dĂ©truire les Ă©levages destinĂ©s Ă produire de la de ce cĂŽtĂ©-ci de l'Atlantique, c'est rĂ©cemment que la montĂ©e en puissance d'une tendance abolitionniste, plus violente, a donnĂ© au mouvement une visibilitĂ© mĂ©diatique accrue. Jusqu'ici, les vĂ©gans s'Ă©taient concentrĂ©s sur des actions essentiellement Ă visĂ©e symbolique, destinĂ©es Ă Ă©veiller les consciences production de documentaires ou d'affichages choc». Ă prĂ©sent, les happenings publics se multiplient, au cours desquels des militants miment des animaux conduits Ă l'abattoir, Ă grand renfort de mises en scĂšnes ensanglantĂ©es allant parfois jusqu'au marquage au fer rouge. L'assimilation de la production de la viande Ă la Shoah fait d'abord partie d'une stratĂ©gie de communication bien huilĂ©e. L'association 269 LibĂ©ration animale appartient Ă ce renouveau militant, avec le mouvement Vegan Impact ou encore Boucherie Abolition. Ces organes de lutte ne dissimulent pas leurs divergences avec l'association historique, L214, créée en France en 2008. On ne travaille plus ensemble parce qu'on n'est pas sur les mĂȘmes axes politiques», confie Ă La DĂ©pĂȘche une militante de Boucherie Abolition».Ainsi, et c'est la nouveautĂ©, parmi les actions menĂ©es dĂ©sormais par ces associations, de nombreuses dĂ©gradations commises sur des boucheries ont eu lieu depuis cet Ă©tĂ©, au point d'inquiĂ©ter le prĂ©sident de la ConfĂ©dĂ©ration française de la boucherie Jean-François Guihard qui a alertĂ© Ă ce sujet le ministĂšre de l'IntĂ©rieur pour demander une protection comparaison avec la ShoahCette radicalisation est aussi sĂ©mantique. Dans Les Terriens du samedi 6 octobre sur le plateau de Thierry Ardisson, Solveig Halloin, la porte-parole du collectif Boucherie Abolition, compare la consommation de viande Ă l'Holocauste - et mĂȘme un nolocauste» un gĂ©nocide programmĂ© dĂšs la naissance. Sur sa page Facebook, les textes Ă©crits par la militante sont d'une violence comparable, sinon pire militants vĂ©gans sont assurĂ©ment de bons clients pour les talk-shows tĂ©lĂ©visĂ©s, car ce sont des spĂ©cialistes du buzz. L'assimilation de la production de la viande Ă un crime de masse comme la Shoah fait d'abord partie d'une stratĂ©gie de communication bien huilĂ©e visant Ă coloniser le dĂ©bat public par un renouvellement sĂ©mantique. Plus l'image choque, plus elle interpelle et plus elle offre une visibilitĂ© Ă celui qui l'emploie. Et ça marche! D'aprĂšs un sondage IFOP de mars 2017, 80 % des Français considĂšrent la cause animale comme importante» ou trĂšs importante».Par ailleurs, cette radicalitĂ© lexicale justifie la violence des actions militantes menĂ©es par les dĂ©fenseurs des droits des animaux. Qui pourrait nier en effet la lĂ©gitimitĂ© d'une mobilisation, mĂȘme violente, qui dĂ©nonce ou combat un crime de masse? Personne aujourd'hui ne songerait Ă reprocher aux auteurs de l'opĂ©ration Walkyrie d'avoir utilisĂ© les armes pour attenter Ă la vie d'Adolf une doctrine redoutablement cohĂ©renteLa vraie question n'est donc pas de savoir si le mode d'action utilisĂ© est lĂ©gitime ou non, mais si l'idĂ©ologie qui le nourrit est juste. Si elle l'est, la violence des vĂ©gans est sans doute largement au fait, de quelle idĂ©ologie parle-t-on? L'antispĂ©cisme est un courant de pensĂ©e, apparu aux Ătats-Unis sous la plume de Peter Singer La LibĂ©ration animale, 1975, qui refuse de considĂ©rer l'espĂšce auquel appartient un animal comme un critĂšre dĂ©terminant pour justifier des diffĂ©rences de traitement, moral ou juridique, Ă son endroit. Cette radicalitĂ© lexicale justifie la violence des actions militantes menĂ©es par les dĂ©fenseurs des droits des animaux. Les grands principes de cette doctrine sont bien plus cohĂ©rents qu'il n'y paraĂźt - et du reste, les positions caricaturales des militants animalistes masquent souvent le sĂ©rieux de ce courant de pensĂ©e, qui regroupe beaucoup d'intellectuels et d'universitaires s'agit en rĂ©alitĂ© d'une dĂ©clinaison possible de la philosophie utilitariste, qui prescrit comme unique critĂšre moral la maximisation du bien-ĂȘtre collectif. Une action n'est morale que si ses consĂ©quences sont les moins nocives possible, et non plus comme dans le vieux monde kantien si le principe qui prĂ©side Ă son accomplissement est lui-mĂȘme moralement s'appuie alors sur un argument extrĂȘmement solide la sentience», ou la capacitĂ©, pour un animal, Ă ressentir une douleur physique ou un affect psychique. Celle-ci s'observe, de maniĂšre plus ou moins dĂ©veloppĂ©e selon les espĂšces, par la biologie en particulier, un animal qui peut ressentir de la douleur est souvent aussi capable de modifier son comportement pour l'Ă©viter, comme une vache Ă©vite de s'approcher trop prĂšs de la clĂŽture pour ne pas subir de dĂ©charge critĂšre de la sentience permet ensuite de classer les espĂšces vivantes en fonction de leur intĂ©rĂȘt» un animal sentient a pour intĂ©rĂȘt d'Ă©viter, autant que faire se peut, la douleur... contrairement Ă une graine de quinoa, pour qui toute souffrance est insignifiante puisque cet ĂȘtre vivant est incapable de la peut donc manger du quinoa, pas de la vache. Les antispĂ©cistes considĂšrent en effet que seule cette hiĂ©rarchie est recevable sur le plan moral, car en rĂ©alitĂ© les diffĂ©rences entre espĂšces ne sont pas essentielles en clair, rien ne permet, biologiquement, de dĂ©terminer un critĂšre fondamental qui serait le propre de l'homme». Ils s'appuient notamment pour l'affirmer sur les avancĂ©es rĂ©centes de l'Ă©thologie, la science qui Ă©tudie le comportement animal. Ainsi donc, qu'aurait l'homme en propre qu'on n'observerait chez aucun autre animal? Le langage articulĂ©? Certains oiseaux en disposent aussi. Le comportement politique? Les chimpanzĂ©s en ont des similaires. Des scientifiques avancent mĂȘme que les chats ont dĂ©veloppĂ© une forme de sens de l'humour...Qu'on se rassure les philosophes antispĂ©cistes ont bien conscience que l'homme est autrement plus intelligent que le reste du rĂšgne animal. Seulement ils n'y voient qu'une diffĂ©rence de degrĂ©, pas de nature. Les implications d'un tel raisonnement semblent donc imparables puisque notre capacitĂ© Ă souffrir est rigoureusement identique Ă celle de toutes les bĂȘtes que nous mangeons, il est strictement immoral de perpĂ©tuer ce zoophagisme». Il ne s'agit pas de donner aux animaux des droits rigoureusement identiques aux nĂŽtres, mais de faire respecter ceux qui leur Ă©choient par nature, du fait de leurs capacitĂ©s Ă ĂȘtre affectĂ©s par la douleur, en premier lieu desquels le droit de ne pas ĂȘtre torturĂ©s pour les besoins alimentaires de qui que ce oĂč ça coinceIl n'est pas simple bien sĂ»r de rĂ©sumer en quelques lignes un courant de pensĂ©e qui s'appuie sur des bibliothĂšques entiĂšres de publications, d'essais et de revues, et dont les tenants ne sont d'ailleurs pas tous d'accord entre eux. NĂ©anmoins Ă ce stade, deux observations peuvent ĂȘtre faites, qui suffisent Ă mettre en pĂ©ril tout l'Ă©difice intellectuel sur lequel repose l'antispĂ©cisme. Les bĂȘtes sauvages se dĂ©vorent entre elles Ă longueur de journĂ©e, et nous n'y pouvons d'ailleurs absolument rien. Comment se satisfaire d'une telle injustice ? On pourrait commencer en pensant par l'absurde pousser jusqu'au bout les consĂ©quences logiques du raisonnement. Si donc l'homme est un animal comme les autres», et qu'en consĂ©quence de quoi il doit s'abstenir de manger d'autres animaux innocents ou de leur infliger quelque souffrance que ce soit, il n'existe aprĂšs tout aucune bonne raison de penser qu'il doive ĂȘtre le seul animal Ă s'en tenir Ă de pareils principes. Or il n'a Ă©chappĂ© Ă personne que l'homme est loin d'ĂȘtre le seul animal carnivore les bĂȘtes sauvages se dĂ©vorent entre elles Ă longueur de journĂ©e, et nous n'y pouvons d'ailleurs absolument rien. Comment se satisfaire d'une telle injustice?Mais voilĂ il existe des penseurs de l'antispĂ©cisme pour dĂ©fendre, le plus sĂ©rieusement du monde, l'idĂ©e que l'on doive aussi empĂȘcher les lions de manger les gazelles. David Olivier est de ceux-lĂ , et tente de trouver, pour y parvenir, d'autres mĂ©thodes que de tuer tous les lions Le lion doit recevoir des antibiotiques si c'est ce dont il a besoin pour survivre. Mais le droit Ă la vie d'un lion lui permet-il d'exiger d'une gazelle qu'elle lui cĂšde ses organes - de fait, son corps entier? Je ne vois pas comment cela pourrait se justifier.» Ă vrai dire, cet argument par l'absurde n'est pas le plus pertinent le fait qu'il soit grotesque ne prĂ©sage en rien de sa validitĂ©. Ce n'est pas parce que nous ne savons pas par quels moyens poursuivre un but que celui-ci est moins moral pour autant. AprĂšs tout, les sociĂ©tĂ©s humaines ont toujours tĂąchĂ© d'empĂȘcher le meurtre et aucune d'elle n'y est parvenue...Bien plus intĂ©ressante en revanche est la question philosophique que pose l'antispĂ©cisme. Cette doctrine repose sur une option discutable, et discutĂ©e depuis des siĂšcles en philosophie morale, l'utilitarisme n'est en effet pas la seule maniĂšre de raisonner. Il existe au contraire une morale fondĂ©e non sur l'utilitĂ© mais sur des principes d'action ce n'est plus la consĂ©quence d'une action qui dĂ©termine de sa moralitĂ©, mais la maxime qui la c'est lĂ le point aveugle de l'antispĂ©cisme. Car cette doctrine se fonde sur une approche exclusivement centrĂ©e autour de la biologie et des connaissances que cette science du vivant nous donne du monde animal. Mais s'il est bien un domaine oĂč la biologie se rĂ©vĂšle inapte, c'est prĂ©cisĂ©ment pour penser la conscience qu'a l'homme de lui-mĂȘme, et la rĂ©flexion qu'il mĂšne sur les principes de sa propre action. Cette connaissance nous vient de l'ensemble des sciences humaines l'homme se connaĂźt lui-mĂȘme par la psychologie, la sociologie, les sciences politiques, la philosophie ou mĂȘme la littĂ©rature... Nos principes moraux et juridiques ont Ă©tĂ© Ă©laborĂ©s, au fil des siĂšcles, grĂące Ă la somme de toutes ces connaissances. Les sciences humaines rĂ©ussissent donc ce dont la biologie seule est incapable isoler l'homme de toutes les autres espĂšces animales, comme Ă©tant un ĂȘtre rĂ©flexif, capable de penser sur sa propre pensĂ©e. Beaucoup de sciences ont eu tendance Ă se considĂ©rer comme les seules lĂ©gitimes Ă poser un discours sur un objet donnĂ©. DĂ©nonçant ainsi le pari naturaliste» des antispĂ©cistes, le philosophe Ătienne Bimbenet ajoute lorsque vous considĂ©rez l'ĂȘtre humain en biologiste, vous ne le regardez qu'en tant qu'animal il est donc normal de conclure que l'homme est un animal. Il est vrai par exemple que l'homme partage 98,6 % de ses gĂšnes avec le chimpanzĂ© ; mais conclure Ă partir de lĂ que l'homme est un troisiĂšme chimpanzé», c'est juste oublier que la gĂ©nĂ©tique n'est pas tout elle ne reprĂ©sente qu'un point de vue trĂšs restreint sur ce que je fais chaque jour comme ĂȘtre humain, les rites de politesse, les paroles Ă©changĂ©es, les convictions morales ou politiques, les curiositĂ©s scientifiques ou artistiquesâŠÂ»Pour conclure le constructivisme» en questionLes pistes de rĂ©flexion Ă©voquĂ©es ici sont en rĂ©alitĂ© fondamentales, non seulement pour percer Ă jour l'imposture des antispĂ©cistes, mais aussi pour comprendre de maniĂšre plus gĂ©nĂ©rale comment la lutte contre les inĂ©galitĂ©s ou les discriminations a pu tendre vers une dĂ©construction perverse de pratiquement tous les acquis de notre qu'en rĂ©alitĂ©, beaucoup de sciences ont eu tendance Ă se considĂ©rer comme les seules lĂ©gitimes Ă poser un discours sur un objet donnĂ©. Ainsi, comme certains naturalistes ont pu ne considĂ©rer l'homme que sous le prisme de l'animal, les sociologues avant eux ont procĂ©dĂ© de la mĂȘme maniĂšre avec de nombreux objets des sciences sociales, comme le genre. Oubliant ainsi que si une partie de l'identitĂ© sexuĂ©e des individus est effectivement une construction sociale, on ne saurait rĂ©duire la diffĂ©rence sexuelle Ă cela - et du reste, sa premiĂšre manifestation reste avant tout dĂ©fenseurs des droits des animaux nous promettent probablement aujourd'hui un chamboulement au moins comparable Ă celui opĂ©rĂ© par les intellectuels partisans des gender theories» du siĂšcle passĂ©. Or l'histoire a montrĂ© que ces derniers ont gagnĂ© sur tous les plans l'Ă©criture inclusive ou la mention autre» pour renseigner le sexe Ă l'Ă©tat-civil en sont tĂ©moins...
Lelot ne peut faire l'objet d'un remboursement en espÚces, ni d'aucune contrepartie de quelque nature que ce soit et sont non cessible. Toutefois, en cas de force majeure, la société organisatrice se réserve le droit de remplacer les prix annoncés par des prix de valeur équivalente. Le gagnant autorise toutes vérifications concernant son identité et son domicile (adresse
Pour les espĂšces de mammifĂšres dont la liste est fixĂ©e ci-aprĂšs I. - Sont interdits sur tout le territoire mĂ©tropolitain et en tout temps la destruction, la mutilation, la capture ou l'enlĂšvement, la perturbation intentionnelle des animaux dans le milieu - Sont interdites sur les parties du territoire mĂ©tropolitain oĂč l'espĂšce est prĂ©sente, ainsi que dans l'aire de dĂ©placement naturel des noyaux de populations existants, la destruction, l'altĂ©ration ou la dĂ©gradation des sites de reproduction et des aires de repos des animaux. Ces interdictions s'appliquent aux Ă©lĂ©ments physiques ou biologiques rĂ©putĂ©s nĂ©cessaires Ă la reproduction ou au repos de l'espĂšce considĂ©rĂ©e, aussi longtemps qu'ils sont effectivement utilisĂ©s ou utilisables au cours des cycles successifs de reproduction ou de repos de cette espĂšce et pour autant que la destruction, l'altĂ©ration ou la dĂ©gradation remette en cause le bon accomplissement de ces cycles - Sont interdits sur tout le territoire national et en tout temps la dĂ©tention, le transport, la naturalisation, le colportage, la mise en vente, la vente ou l'achat, l'utilisation commerciale ou non, des spĂ©cimens de mammifĂšres prĂ©levĂ©s - dans le milieu naturel du territoire mĂ©tropolitain de la France, aprĂšs le 19 mai 1981 ;- dans le milieu naturel du territoire europĂ©en des autres Etats membres de l'Union europĂ©enne, aprĂšs la date d'entrĂ©e en vigueur de la directive du 21 mai 1992 RhinolophidĂ©sRhinolophe euryale Rhinolophus euryale. Grand rhinolophe Rhinolophus ferrumequinum. Petit rhinolophe Rhinolophus hipposideros. Rhinolophe de Mehely Rhinolophus mehelyi.VespertilionidĂ©sBarbastelle Barbastella barbastellus. SĂ©rotine de Nilsson Eptesicus nilssoni. SĂ©rotine commune Eptesicus serotinus. VespĂšre de Savi Hypsugo savii. MinioptĂšre de Schreibers Miniopterus schreibersi. Murin d'AlcathoĂ© Myotis alcatoe. Vespertilion de Bechstein Myotis bechsteini. Petit murin Myotis blythi. Vespertilion de Brandt Myotis brandti. Vespertilion de Capaccini Myotis capaccinii. Vespertilion des marais Myotis dasycneme. Vespertilion de Daubenton Myotis daubentoni. Vespertilion Ă oreilles Ă©chancrĂ©es Myotis emarginatus. Grand murin Myotis myotis. Vespertilion Ă moustaches Myotis mystacinus. Vespertilion de Natterer Myotis nattereri.Murin d'Escalera Myotis escalerai. Murin du Maghreb Myotis punicus. Grande noctule Nyctalus lasiopterus. Noctule de Leisler Nyctalus leisleri. Noctule commune Nyctalus noctula. Pipistrelle de Kuhl Pipistrellus kuhli. Pipistrelle de Nathusius Pipistrellus nathusii. Pipistrelle commune Pipistrellus pipistrellus. Pipistrelle pygmĂ©e Pipistrellus pygmaeus. Oreillard roux Plecotus auritus. Oreillard gris Plecotus austriacus. Oreillard alpin Plecotus macrobullaris. SĂ©rotine bicolore Vespertilio murinus.MolossidĂ©sMolosse de Cestoni Tadarida teniotis.INSECTIVORES TalpidĂ©sDesman des PyrĂ©nĂ©es Galemys pyrenaicus.ErinacĂ©idĂ©sHĂ©risson d'Afrique du Nord Erinaceus algirus. HĂ©risson d'Europe Erinaceus europaeus.SoricidĂ©sMusaraigne de Miller Neomys anomalus. Musaraigne aquatique Neomys fodiens.RONGEURS SciuridĂ©sEcureuil roux Sciurus vulgaris.CastoridĂ©sCastor d'Europe Castor fiber.CricetidĂ©sCampagnol amphibie Arvicola sapidus.Hamster commun Cricetus cricetus.GliridĂ©sMuscardin Muscardinus avellanarius.CARNIVORES ViverridĂ©sGenette Genetta genetta.MustĂ©lidĂ©sLoutre Lutra lutra. Vison d'Europe Mustela lutreola.CanidĂ©sLoup Canis lupus.FĂ©lidĂ©sChat sauvage Felis silvestris. Lynx borĂ©al Lynx lynx.UrsidĂ©sOurs brun Ursus arctos.ONGULĂS BovidĂ©sBouquetin des Alpes Capra ibex.Bouquetin des PyrĂ©nĂ©es Capra pyrenaica.Mouflon de Corse Ovis gmelini musimonvar. corsicana spĂ©cimens des populations naturelles du territoire de la collectivitĂ© de Corse.
LesGazelles. Les Gazelles constituent un genre d' Antilopes (mammifÚres ruminants ), comprenant des formes légÚres et gracieuses, à hautes pattes fines, à grands yeux, à cornés arquées en lyre. Ces animaux habitent les steppes et les déserts de l'Ancien monde, le Nord de l' Afrique, l' Asie centrale et occidentale jusqu'à la Sibérie
Si vous avez eu lâoccasion dâaller dans les Alpes ou les PyrĂ©nĂ©es, on vous a sĂ»rement parlĂ© dâun des emblĂšmes de la rĂ©gion le CHAMOIS ou LâISARD nom pyrĂ©nĂ©en du Chamois mais savez-vous que cette espĂšce existe Ă©galement dans le Massif Central, surtout sur la partie auvergnate, suite Ă des rĂ©introductions ? Le Chamois, appelĂ© aussi Rupricapra Rupricapra, ou chĂšvre des rochers, est surtout prĂ©sent sur lâensemble de la chaĂźne alpine France, Italie, Suisse, Autriche, Allemagne, SlovĂ©nie mais une dizaine de sous-espĂšces existent Ă travers lâEurope, comme lâIsard plus petit que celui des Alpes ou le Chamois des Abruzzes en Italie du Sud assez proche de lâIsard. Dans le Massif Central, des rĂ©introductions de Chamois des Alpes ont eu lieu Ă la fin des annĂ©es 70 dans le Cantal. Par la suite, lâespĂšce sâest implantĂ©e naturellement dans le Sancy et les gorges de lâAlagnon, oĂč lâon en dĂ©nombre au moins un millier malgrĂ© la pression de la chasse. Une rĂ©introduction est en cours dans les gorges du Tarn en LozĂšre, avec malheureusement quelques difficultĂ©s dâacceptation par des Ă©leveurs locaux par manque de connaissance de lâespĂšce et un conflit en rapport avec les populations de sangliers et un projet, bloquĂ© Ă lâheure actuelle, est Ă lâĂ©tude en ArdĂšche trĂšs favorable Ă lâespĂšce. OĂč peut-on voir du Chamois en Auvergne ? Dans le Cantal Le massif du Peyre-Arse, autour du Puy Mary, oĂč il y a le plus gros effectif du Massif Central â autour de 200 animaux. Le Rocher de Laqueuille, sur la commune de Dienne, bientĂŽt rĂ©serve rĂ©gionale une vingtaine dâanimaux. Les gorges de lâAlagnon et affluents entre Massiac et FerriĂšres-Sainte-Marie une cinquantaine dâanimaux. Les gorges de la Rhue-Dordogne, avec quand mĂȘme peu dâanimaux une dizaine. Dans le Puy de DĂŽme La vallĂ©e de Chaudefour-Val dâEnfer dans le Sancy une centaine. Ailleurs, les populations sont trĂšs rares, voire inexistantes comme le Puy de DĂŽme, alors que lâAuvergne et le sud du Massif Central possĂšdent des capacitĂ©s dâaccueil beaucoup plus importantes, comme les gorges de lâAllier ou les montagnes cĂ©venoles. Quels milieux prĂ©fĂšre-t-il ? Il a une adaptation trĂšs Ă©lastique, mĂȘme sâil recherche les milieux rocheux et les pentes herbeuses abruptes probablement par sĂ©curitĂ© face au danger. Par contre, il peut vivre aussi bien en montagne quâen plaine, mĂȘme en zone mĂ©diterranĂ©enne, du moment quâil y a une zone rocheuse pour se protĂ©ger en cas dâattaques. DâaprĂšs une Ă©tude sur le sujet, la survie des jeunes y semble meilleure quâen haute montagne. Il ne commet aucune atteinte Ă son environnement, notamment par le surpĂąturage ou lâĂ©rosion des sols contrairement aux bĂ©tails parfois trop nombreux en montagne par rapport Ă la surface et les dĂ©gĂąts sur les arbres rĂ©sineux sont trĂšs faibles. Est-il facile dâapproche ? Et quelle est la meilleur pĂ©riode pour lâobserver ? Câest une espĂšce diurne, mais qui supporte mal la chaleur et prĂ©fĂšre donc les versants froids au Nord, surtout en Ă©tĂ© et, par instinct, il reste Ă distance. Novembre-dĂ©cembre la pĂ©riode du rut semble ĂȘtre la meilleure pĂ©riode pour lâobserver ainsi que le dĂ©but du printemps pour assister aux acrobaties des cabris, si le vent nâest pas de la partie. Pourquoi rĂ©introduire une telle espĂšce? Le Chamois serait prĂ©sent depuis belle lurette chez nous sans la chasse et les infrastructures routiĂšres VallĂ©e du RhĂŽne en particulier, donc il paraĂźt normal que lâhomme rĂ©pare ses erreurs et crĂ©e un corridor entre les Alpes et le Massif Central, et puis en cas de pandĂ©mie. Quels sont les prĂ©dateurs du Chamois? La chasse principalement, avec les conditions mĂ©tĂ©o les avalanches, surtout, en troisiĂšme position viennent les chiens errants, puis les maladies infectieuses comme la kĂ©ratoconjonctivite, qui peut le rendre aveugle, la bronchio-pneumonie, et pour terminer le loup en meute, surtout efficace par neige profonde, le lynx dans de trĂšs rares endroits essentiellement le Jura qui ponctionne une faible part, et lâaigle royal pour les cabris de maniĂšre anecdotique. Conclusion Le Chamois, comme dâautres espĂšces dâailleurs, participe au renouveau de la âgrande fauneâ pour le plus grand bonheur des amoureux de la nature, pour qui lâespĂšce incarne la sauvagerie et la haute montagne. Anecdotes Il y a une quinzaine dâannĂ©es, du cĂŽtĂ© des gorges de la Loire, en aval du Puy, oĂč je fais souvent du suivi de rapaces, jâai pu observer un animal que jâavais pris au dĂ©part pour un Chevreuil. AprĂšs un examen plus poussĂ©, jâai compris que ce que je prenais pour un Chevreuil Ă©tait bel et bien un Chamois. AussitĂŽt, je posais la question Ă des gens du coin, pour savoir sâils avaient entendu parler de cet animal et une dame dâun certain Ăąge mâaffirma quâil y en avait partout, mĂȘme dans le village ! Je me suis dit que câĂ©tait un gag et, en effet, la pauvre dame avait compris des âSiamoisâ⊠alors que des Chamois, Ă©videmment, elle nâen avait jamais vu ici. Idem du cĂŽtĂ© des autres habitants du village, qui Ă©taient trĂšs agrĂ©ablement surpris. HĂ©las, les chasseurs lâavaient bien repĂ©rĂ© et lâont fait dĂ©placer dans la rĂ©gion de Murat dans le Cantal en prĂ©textant quâil nây avait pas assez de milieux favorables pour lâespĂšce en Haute-Loire, car un agriculteur se plaignait, malheureusement, ce qui nâa pas vĂ©ritablement plu dans lâensemble. Non loin de Monistrol, sur les pentes vertigineuses et glacĂ©es des gorges du Lignon, en janvier 2015, tandis que nous faisions du suivi de rapaces, rivĂ©s Ă nos jumelles, ma compagne me dit soudain âIl y a quelque chose qui bouge sous le nid du pĂšlerin.â Dans les taillis, nous distinguions en effet une forme sombre et massive qui remuait. Nous Ă©mĂźmes alors deux hypothĂšses un sanglier mais lâendroit paraissait trĂšs abrupt pour lâespĂšce, ou alors un candidat au suicide qui avait changĂ© dâavis et tentait de remonter pĂ©niblement la paroi. LâidĂ©e de voir un Chamois dans les gorges du Lignon Ă©tait si incongrue quâil nous a fallu plusieurs minutes pour reconnaĂźtre que câen Ă©tait bien un. Il Ă©tait magnifique, musculeux Ă souhait, en pleine santĂ©, et grimpait progressivement la falaise tout en grignotant du lichen ici et lĂ , jusquâĂ sâapprocher du nid du faucon, qui en eut dâailleurs une peur bleue et sâenfuit Ă tire dâaile. Puis notre Chamois choisit de rebrousser chemin et se mit Ă faire de merveilleuses ruades et cabrioles dans les sous-bois, jusquâĂ ce que nous le perdions de vue. Nous rentrĂąmes Ă la voiture enchanĂ©s de ce spectacle de premier choix. HĂ©las, nous apprendrons quelques mois plus tard que lâanimal a Ă©tĂ© abattu pour sâĂȘtre rendu coupable dâavances un peu trop poussĂ©es aux brebis dâun Ă©leveur voisin. Nâaurait-il pas Ă©tĂ© possible de le dĂ©placer auprĂšs de ses congĂ©nĂšres du Nord-Ouest du dĂ©partement ? Pourquoi tuer ?
43.3. la gazelle dorcas, Gazella dorcas. PrĂ©sentation . La gazelle dorcas, Gazella dorcas, est une espĂšce de petite taille, autrefois largement rĂ©pandue dans lâensemble des rĂ©gions de plaine du nord de lâAfrique, Sahara inclus. Cette espĂšce considĂ©rĂ©e comme banale a payĂ© un trĂšs lourd tribut Ă une chasse excessive. RESULTATS . Les donnĂ©es comportent 217 observations, parmi
Apropos des Kuhlia, pour ces 3 espĂšces lĂ , en eau douce, mĂȘme si la derniĂšre K. munda (dont la photo ne s'est pas affichĂ©e !) ne se rencontre vraiment que trĂšs en aval et au niveau des embouchures. A noter que dans ce genre, d'autres espĂšces sont typiquement et uniquement marines (K. mugil Ă©tant surement la plus connue).
. 495 39 122 404 89 268 205 230
ensemble d espĂšce dont fait partie la gazelle