Justanother site elisabeth borne et son mari
Abonnez-vous Présentes sur le plateau de TPMP pour évoquer les propos polémiques de Jean-Luc Mélenchon, Raquel Garrido et Élisabeth Lévy ont eu un échange particulièrement houleux... © C8 Depuis dimanche, Jean-Luc Mélenchon est au cœur de la tempête. Sur France Inter, le candidat de La France Insoumise à l'élection présidentielle de 2022 a tenu des propos polémiques "Vous verrez que dans la dernière semaine de la campagne présidentielle, nous aurons un grave incident ou un meurtre. Ça a été Merah en 2012, ça a été l'attentat la dernière semaine sur les Champs-Elysées, avant on avait eu Papy Voise, dont plus personne n'a jamais entendu parler après. Tout ça, c'est écrit d'avance ... Nous aurons le petit personnage sorti du chapeau, nous aurons l'événement gravissime qui va une fois de plus permettre de montrer du doigt les musulmans et d'inventer une guerre civile, voilà, c'est bateau tout ça", a-t-il lundi 7 juin, Cyril Hanouna et l'équipe de TPMP ont débattu de cette sortie médiatique. Pour évoquer les propos de Jean-Luc Mélenchon, Raquel Garrido, Adrien Quatennens, Eric Naulleau et Élisabeth Lévy étaient présents sur le plateau. Le ton n'a pas tardé à monter, la faute à des points de vue totalement opposés. Alors que Raquel Garrido a souhaité défendre Jean-Luc Mélenchon, tout en rappelant à ses opposants leur absence de mots pour les victimes des attentats, Élisabeth Levy a tenu à la rappeler à l'ordre. "Vous devriez avoir honte. Je vais vous dire ma chère Raquel, je suis très triste que des juifs quittent la France à cause de l'antisémitisme. Et ce n'est pas celui de l'extrême droite, contrairement à ce que vous voulez nous faire croire", a-t-elle lancé. Raquel Garrido a joué à son tour la carte de l'offensive. "Vous êtes les médias au service de l'extrême droite. Vous êtes les amis de Zemmour. Vous n'avez rien dit sur le YouTubeur Papacito qui a lancé un appel au meurtre contre tous les Insoumis", a-t-elle lancé à Élisabeth Lévy, qui intervient régulièrement dans L'Heure des Pros, et à Éric les forums Forum Blabla 18-25 ans Topic Elisabeth LÉVY sur CNEWS : On a le droit d'être islamophobe. Topic Elisabeth LÉVY sur CNEWS : On a le droit d'être islamophobe Elisabeth Lévy est journaliste et directrice de la rédaction de Causeur. Son dernier numéro d’octobre s’intitule Zemmour, le Gaulois» PROPOS RECUEILLIS PAR Alexandre Devechio AlexDevecchio Votre dernier numéro est consacré à Eric Zemmour. Dans un grand entretien avec vous, il a déclaré Je respecte des gens prêts à mourir pour ce en quoi ils croient-ce dont nous ne sommes plus capables…». Il précise cependant qu’il faut combattre les djihadistes. Avez-vous été choquée par ces propos? Je ne lâche pas mes amis dans la tempête. Face à la meute, ce qui me rapproche d’Eric Zemmour me semble toujours plus important que ce qui me sépare de lui. Pourtant, à Causeur, nous avons avec Eric de multiples désaccords qui sont l’objet d’un dialogue aussi amical que ferme, et souvent explosif. Il y a toujours un moment où ça part en vrille parce que nous allons au bout de nos divergences et que nous ne cherchons pas à le coincer mais à le discuter. Et puis, il réveille ma fibre de gauche. Alors, il nous traite de bobos bienpensants et je lui fais observer qu’il n’est pas à France Inter… Ce préalable étant fait, oui, j’ai été choquée, par la proximité dans la même phrase des termes respect» et terroristes», c’est même écrit dans le journal. Mais je veux continuer à vivre dans un pays où je peux être choquée, blessée, indignée, outrée par les propos des autres – et je vous assure qu’il y a l’embarras du choix. Et quand quelque chose me choque, plutôt que d’agiter une gousse d’ail et de marmonner des formules conjuratoires – il faut détruire Zemmour!» – comme si je venais de découvrir un os à ronger, j’interromps, j’interroge, j’objecte. C’est ce que j’ai fait dans cet entretien. Sa réponse m’a semblé satisfaisante, non pas que je sois d’accord, mais je comprends ce qu’il a voulu dire, j’y reviendrai. Et cela ne m’a pas traversé l’esprit une seconde qu’on pouvait y voir de l’apologie du terrorisme. Zemmour en défenseur de l’islam radical, il fallait y penser! Il n’aurait pas tué Kennedy, aussi? Que vous inspire la plainte déposée contre lui pour apologie du terrorisme? A-t-il été trop loin? M’autorisez-vous encore une parenthèse? Tout d’abord, et je l’ai écrit bien avant cette affaire, faire juger les délits d’apologie du terrorisme par les mêmes chambres que les crimes terroristes est un pur scandale – et en prime, la marque d’un Etat faible. Ainsi, face aux gens qui profèrent des bêtises, des mensonges, ou des choses contestables, il faudrait déployer le même arsenal que face à ceux qui massacrent? A-t-on si peur de Zemmour ou d’autres qu’il faille les poursuivre au lieu de leur répondre? Je précise que je pensais exactement la même chose pour l’odieux je suis Charlie-Coulibaly» de Dieudonné. Les délits d’opinion qu’on appelle aussi délits de presse, car c’est la publication qui crée le délit relevaient en France d’une loi très libérale, car la liberté d’expression, un des droits les plus précieux de l’homme» selon la déclaration de 1789, ne doit être limitée qu’en cas de réelle nécessité. Jean-Marc Rouillan a été condamné après avoir écrit en substance qu’on pouvait tout dire des terroristes du Bataclan sauf qu’ils étaient lâches. Je veux croire que les juges avaient d’autres raisons, Rouillan a réellement été terroriste – ce qui fait une sacrée différence avec Zemmour -, le bon sens et la décence auraient dû le pousser à s’abstenir. N’empêche, s’il apparaissait qu’on peut être condamné simplement pour avoir dit que les terroristes sont des monstres mais pas des lâches, ou même pour avoir dit qu’ils ne sont pas lâches sans avoir précisé qu’ils sont des monstres, alors notre liberté serait beaucoup plus gravement menacée que ce que je crois. Et pourtant, je pense, moi, qu’il faut beaucoup de lâcheté pour faire payer son impuissance à des innocents. S’il y a, comme ils l’annonçaient, une plainte de SOS Racisme, ils n’ont vraiment aucune vergogne un jour ils l’attaquent pour islamophobie et le lendemain pour pro-djihadisme… Si la parenthèse est fermée, revenons à Zemmour que vous inspire la plainte déposée contre lui pour apologie du terrorisme? Nous ne savons pas si des plaintes ont été déposées et par qui. Si ce sont des familles, qu’on me permette de croire qu’elles ont été dupées par des gens qui poursuivent de tout autres objectifs que d’honorer la mémoire des victimes. Vous n’aurez pas ma haine», a écrit le mari d’une victime, et on voudrait nous faire croire que, cette haine, c’est Zemmour qui la mérite? S’il y a, comme ils l’annonçaient, une plainte de SOS Racisme, ils n’ont vraiment aucune vergogne un jour ils l’attaquent pour islamophobie et le lendemain pour pro-djihadisme… En tout cas depuis trois jours, plus personne ne peut ignorer la phrase choquante, répétée hors-contexte avec gourmandise, comme si on voulait choquer encore et encore. Vendredi, sur les bandeaux des écrans TV, ce nouveau dérapage» comme ils disent, rivalisait avec les centaines de morts de l’ouragan Matthew. Comment ne pas être écœuré quand on sent percer, derrière les commentaires faussement indignés, la jubilation de tous ceux qui jalousent le succès de Zemmour – sans jamais chercher à en comprendre les ressorts? Enfin, vous tournez autour du pot par solidarité, pour ne pas avoir à commenter cette phrase Je respecte des gens prêts à mourir pour ce en quoi ils croient-ce dont nous ne sommes plus capables…». Mais non, j’y viens. Vous connaissez la formule, donnez-moi deux mots de la main d’un homme et je le fais pendre. Il est tordant de voir tant de gens avoir une lecture quasiment salafiste d’un entretien paru dans Causeur. Au lieu d’interpréter, de comprendre le sens de ce qui est dit par rapport à un contexte opération qui est au cœur de la culture, on s’attache au sens littéral, on fétichise les mots. Il a dit respect». Il respecte» des barbares, donc c’est un barbare lui-même, fermez le ban. Je m’en veux de ne pas avoir compris que ce terme respect» ne passait pas, même avec des pincettes, car on entend le respect et pas les pincettes. Cependant, comme me le signale un lecteur avec humour, il faudrait peut-être chercher des poux dans la tête de Fabius qui a dit un jour qu’Al Nosra avait fait du bon boulot… Ce que dit Zemmour, c’est que, pour les combattre, il faut les prendre au sérieux et que c’est en sous-estimant nos ennemis qu’on perd les guerres. Allez! Vous n’avez pas cherché à faire de la provocation? À l’instant même, avec Fabius, un peu, si! J’en ai assez qu’on me parle de provocation à chaque fois qu’une idée ou un terme qui dérange surgit dans une discussion, on ne peut pas parler sous la menace! Bien entendu, il n’entrait nullement dans notre intention d’attenter à la mémoire des victimes ni de choquer qui que ce soit. Mais on ne saurait édicter une bonne façon de parler des événements. Ou alors, il faudra bientôt montrer patte blanche à chaque phrase et afficher son mépris ou sa détestation du mal en bandoulière pour ne pas être soupçonné de mauvais penchants. Et tout le monde n’écrira plus, donc ne pensera plus, que des choses ennuyeuses et édifiantes. Dans son refus de céder au chantage à l’émotion, il finit par faire preuve d’une certaine insensibilité, qu’il revendique d’ailleurs, et que je déplore pour ma part. Cependant, beaucoup de gens ont été sincèrement troublés par cette phrase, il faut donc l’expliquer. À ce moment de la discussion, nous parlions de la psychiatrisation des terroristes pour éviter toute connexion avec l’islam radical, on les décrit comme des abrutis, des cas sociaux, des déséquilibrés. Ce que dit Zemmour, c’est que, pour les combattre, il faut les prendre au sérieux et que c’est en sous-estimant nos ennemis qu’on perd les guerres. Alors, dans son refus de céder au chantage à l’émotion, il finit par faire preuve d’une certaine insensibilité, qu’il revendique d’ailleurs, et que je déplore pour ma part. Je ne vois toujours pas ce que ça a à voir avec les tribunaux. Dans un autre registre, que pensez-vous de cette phrase, prononcée par François Mitterrand le 8 mai 1995 à Berlin, pour le cinquantenaire de la victoire sur l’Allemagne Je ne suis pas venu souligner la défaite, parce que j’ai su ce qu’il y avait de fort dans le peuple allemand, ses vertus, son courage, et peu m’importe son uniforme, et même l’idée qui habitait l’esprit de ces soldats qui allaient mourir en si grand nombre. Ils étaient courageux. Ils acceptaient la perte de leur vie. Pour une cause mauvaise…». Je trouve cette phrase bien plus choquante encore que celle de Zemmour, mais on ne peut pas plus accuser Mitterrand d’apologie du nazisme qu’accuser Zemmour d’apologie du terrorisme. Zemmour affirme également C’est en partie la grandeur de cette civilisation que de résister au diktat consumériste». Il ne fait pas l’apologie du terrorisme, mais déplore le matérialisme et la fin de la transcendance en Occident. Sur le fond sa position n’est pas très éloignée de celle de Muray dans Chers Djihadistes…, écrit après le 11 septembre. Zemmour observe en quelque sorte que l’Occident à bout de souffle doit affronter une culture» en l’occurrence l’islam djihadiste certes détestable, mais offensive, sûre d’elle et pour laquelle des gens acceptent de mourir. Muray compare pour sa part les djihadistes à des éléphants entrant dans un magasin de porcelaine dont les propriétaires ont déjà tout saccagé. En clair, nous n’avons pas besoin d’eux pour détruire ce que nous sommes, nous le faisons très bien tout seuls. Et il conclut Nous vaincrons. Parce que nous sommes les plus morts.». En pointant nos faiblesses, et donc, par contraste, la force de nos adversaires, ne se livre-t-il pas à une apologie du terrorisme? Pour autant, sur la résistance au diktat consumériste que véhiculerait l’islam radical, Zemmour se fourre le doigt dans l’œil, il suffit de voir ces tueurs faisant des selfies, ces assassins narcissiques, pour s’en convaincre. Car Muray et lui ont tendance à oublier que les bienfaits de la société libérale ne se réduisent pas aux Nike. Si on nous attaque, c’est en partie à cause de la liberté d’expression qui a cours chez nous. Ayons la décence de ne pas la sacrifier! l’accolage des signifiants Zemmour » et Gaulois » est en lui-même une définition de la France. Une nation que l’on rejoint, comme le dit Alain Finkielkraut; Finalement, les néo-réacs» n’ont pas gagné la bataille des idées… Rome ne s’est pas défaite en un jour l’auto-plagiat est autorisé, non?. On sent que les forteresses de la pensée dominante vacillent et que le camp autoproclamé progressiste est sur la défensive, mais dans les médias, il a plus que de beaux restes, il est toujours aux manettes. Tant mieux, c’est plus stimulant d’être dans l’opposition, regardez ce que cinquante ans d’hégémonie intellectuelle ont fait à la gauche! En tout cas, n’ayez pas d’inquiétude si les néo-réacs» devaient gagner la bataille des idées on trouverait de multiples sujets de discorde entre nous. Eh oui, c’est ainsi qu’un petit séfarade ou un petit corse peuvent devenir de grands Français. Votre numéro s’intitule Zemmour le Gaulois». Est-ce une manière de signifier que le terme désigne une appartenance que tout le monde peut s’approprier? Y compris des juifs séfarades dont les ancêtres ne parlaient que l’arabe et des musulmans? On ne saurait mieux dire. En effet, l’accolage des signifiants Zemmour» et Gaulois» est en lui-même une définition de la France. Une nation que l’on rejoint, comme le dit Alain Finkielkraut en insistant sur ce beau verbe, en adoptant son histoire, sa langue et sa culture. Eh oui, c’est ainsi qu’un petit séfarade ou un petit corse peuvent devenir de grands Français. Et c’est ainsi que des milliers de musulmans sont devenus des Français comme vous et moi. Ce que je reproche à Eric, c’est d’avoir renoncé à ce logiciel républicain qui a fait de lui ce qu’il est. Il voit l’islam et la France comme deux totalités immuables qui s’entrechoquent depuis des siècles. Et l’islam est, nous dit-il, une culture close parce que le Coran est incréé. Mais il est incréé pour ceux qui y croient, et cette croyance est un objet historique que l’histoire peut changer. Zemmour revendique un certain essentialisme, mais on ne peut pas être essentialiste et historien, il faut choisir. Paradoxalement cet amoureux de l’Histoire a une vision totalement des-historicisée de l’Islam. Et que vous dit votre vision historique? Que tout va bien et que l’islam est en voie de sécularisation? Non je laisse cela aux sociologues! Pour le présent, malheureusement Zemmour n’a pas tort l’assimilation n’est plus qu’un souvenir, l’intégration régresse et on découvre que s’est créée en France une contre-société musulmane hostile à la société française et à son mode de vie. Bien sûr, elle ne rassemble pas tout l’islam. Reste que, dans de nombreux territoires, l’islamisation n’est plus une menace mais une réalité. Il faut un blindage idéologique sacrément performant pour ne pas voir que le multiculturalisme est en faillite partout – comme en témoigne le passionnant reportage de Daoud Boughezala à Aubervilliers que nous publions. Cependant, je suis convaincue qu’il y a une politique que nous n’avons jamais tentée, qui consiste à réfléchir collectivement pour établir clairement nos exigences minimales en termes d’acculturation. Je sais, c’est plus facile à dire qu’à faire, mais le respect passe par la vérité. Disons-nous les choses qui fâchent, distinguons les différences qui nous enrichissent de celles qui nous font régresser. Contrairement à Eric, je crois encore que la France, si elle le voulait, pourrait être une chance pour l’islam en l’obligeant à ouvrir les chantiers intellectuels fermés depuis des siècles. Zemmour a cessé d’être républicain pour devenir identitaire. Je crois qu’avant de renoncer, il faudrait au moins essayer la République! La France périphérique, comme Zemmour, pense que son identité est menacée de disparition et se bat, dos au mur, pour la défendre. En le lisant et en l’adulant. Zemmour est également un gaulois car il est le meilleur représentant de la France périphérique, celle des perdants de la mondialisation dont la nation est le dernier bien … Vous voulez dire un gaulois» au sens des quartiers – sens bien plus ethnique que celui de Sarkozy, qui a pourtant fait scandale? Il représenterait ce qu’on appelle les petits blancs» – dont beaucoup ne sont d’ailleurs, ni petits ni blancs. D’après Guilluy, cette France périphérique, qui regroupe les anciens prolos et la classe moyenne plus ou moins déclassée ou en voie de l’être, représente 60 % de la population. Et la nouveauté de l’époque, dit-il, c’est que l’économie mondialisée, celle qui est concentrée dans les grandes métropoles, fonctionne parfaitement sans elle. Le signifiant France est en quelque sorte le dernier fil qui la relie à l’Histoire. Tenue à l’écart des grands mouvements économiques, dénoncée comme une entrave à la glorieuse marche du Progrès, menacée de devenir culturellement minoritaire, elle voit de surcroît ceux qui la gouvernent s’attacher à détruire ce à quoi elle tient. Alors elle pense, comme Zemmour, que son identité est menacée de disparition et se bat, dos au mur, pour la défendre. En le lisant et en l’adulant. On peut aimer la culture de ses ancêtres et être un bon Français ! Vous reprochez à Eric Zemmour d’essentialiser l’islam. Même si bien des personnes de confession ou d’origine musulmane ne se sentent nullement ennemies de la France et ne se comportent pas comme telles, l’islam en tant que programme politique et que corps de règles juridiques et sociologiques n’est-il pas en contradiction avec le passé chrétien de la France et son actuelle sécularisation? Encore une fois, de mon point de vue et du vôtre quand vous m’interrogez, l’Islam est une création his-to-rique! J’admets que cette création ne facilite pas spontanément la libre discussion et l’esprit critique. Cependant, si des musulmans veulent faire dire à leur texte autre chose que ce qu’il dit, ils peuvent le faire et ils peuvent appeler islam» quelque chose qui ne ressemblera pas du tout à ce que nous connaissons aujourd’hui sous ce nom. Mais leur demander de renoncer, non seulement à une partie du référent, mais aussi au signifiant, c’est exiger un reniement symbolique qui n’est pas nécessaire. Ce ne sont pas des manières. On peut aimer la culture de ses ancêtres et être un bon Français! L’histoire de France peut se lire comme une série de guerres civiles fondatrices». Craignez-vous la guerre civile que prédit Zemmour? Je sais que l’Histoire est tragique, je sais que nous vivons un choc des civilisations à plus ou moins bas bruit, mais non, je n’arrive pas à croire qu’il faille en arriver là. D’aucuns me trouveront naïve. Zemmour dirait, pour m’enrager c’est parce que tu es une fille – les filles viennent de Vénus, et les garçons de Mars tout le monde sait ça. Non, Zemmour se trompe et mon cher Muray aussi nous vaincrons parce que nous sommes les plus libres. Source Article from Lévy La phrase de Zemmour me choque, mais la liberté c’est pouvoir être choqué – Le FigaroSource France – Google Actualités
Songrand-père maternel Marcel Lescène fut le maire et le conseiller général de la commune de Livarot (Calvados). Et c’est d’ailleurs au centre de ce pays d’Auge, berceau donc de la famille de sa mère Marguerite, qu’Elisabeth Borne décide, en ce mois de juin 2022, de se porter candidate aux législatives.
A l’occasion de la sortie du dernier numéro de Causeur, France inter aux Français! », Elisabeth Lévy a accordé un entretien fleuve au FigaroVox. Elle dénonce les “sermons du clergé médiatique” et revient également sur le traitement médiatique de la campagne de Donald Trump et des primaires. Elisabeth Lévy est journaliste et directrice de la rédaction de Causeur. Dans son numéro de novembre le magazine dénonce la privatisation idéologique de France Inter». Le dernier numéro de Causeur s’intitule, France Inter aux Français!» Vous aviez un compte personnel à régler avec la radio publique? Qu’est-ce qui vous énerve autant sur France Inter ? Rien de personnel, rassurez-vous, même si pour des millions de gens quotidiennement ridiculisés, insultés ou caricaturés sur la radio qu’ils payent de leurs deniers, c’est finalement assez personnel. Se faire engueuler à ses frais, ça peut finir par énerver. Je sais, cela semble mesquin de rappeler que Radio France est financée par la redevance, cela suscite toujours chez ses dirigeants des réactions agacées, comme si on avait proféré une incongruité ou une chose vraiment vulgaire pas d’argent entre nous. N’empêche, il y a là un véritable scandale et le plus scandaleux est qu’il n’y ait pas de scandale. Plus personne ne proteste contre ce que Fabrice Luchini avait appelé avec drôlerie l’idéologie francintérienne, que Stéphane Guillon avait parfaitement résumée dans sa dernière chronique, avant de se faire remercier France Inter est une radio de gauche qui se comporte comme une véritable entreprise de droite», avait-il pleurniché. Voilà la vision du monde que propage notre radio publique, en particulier dans ses tranches d’information mais pas seulement. D’un côté il y a les gentils, de l’autre les méchants. Les gentils lisent Mediapart, les méchants Valeurs actuelles, les gentils sont Mariage pour tous, les méchants Manif pour tous. Les gentils votent Mélenchon ou PS tendance frondeurs, les méchants Le Pen ou LR tendance Sarkozy. Les gentils aiment l’Autre, les méchants aiment les frontières. Les gentils aiment Nuit Debout, les méchants aiment Finkielkraut. Je vous laisse compléter… Ils sont de gauche, c’est ça le scandale? La belle affaire… Désolée, je ne vois vraiment pas pourquoi l’argent public financerait une radio aussi ouvertement idéologique. Et je serais tout aussi énervée si notre radio publique était Radio Réac, même si la qualité du français y serait peut-être meilleure. Moi je veux du choc des idées, de la bagarre, de l’affrontement à la loyale. Que des journalistes, humoristes, producteurs et animateurs de France Inter soient de gauche», fort bien, de nos jours c’est très vintage et c’est bien leur droit, le problème est qu’ils le soient presque tous. […] Vous pouvez dire ce que vous voulez ça marche! Avec les résultats publiés hier, France Inter caracole en tête des radios généralistes ! Oui je sais, mais qui vous a dit que moi, la France, je me payais une radio pour qu’elle fasse de l’audience ? Tant mieux si elle en fait, j’en suis ravie, mais ce n’est pas ça qui est écrit dans le contrat cette radio doit m’informer, m’éduquer et me distraire, c’est marqué, pas me sermonner, m’engueuler et me rééduquer. […] Qu’avez-vous pensé du traitement médiatique de l’élection américaine. La victoire de Donald Trump est-elle aussi la défaite des médias ? La défaite des médias ne tient pas au fait qu’ils n’avaient pas prévu l’élection de Donald Trump ils le pouvaient d’autant moins la prévoir qu’il a obtenu moins de voix que son adversaire. La défaite des médias tient au fait qu’on ne les écoute plus. Voilà des années que, collectivement et systémiquement, ils agissent comme le Quartier général de la pensée dominante et qu’ils tentent, bien au-delà de France Inter, de rééduquer des masses de plus en plus rétives à leurs sermons. […] Le Figaro
Ellemenace de quitter le plateau. Ce matin, dans L'heure des pros sur CNews, Pascal Praud a orchestré un débat autour de l'interview donnée par le prince Harry et sa compagne Meghan Markle, à
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10 août 2022 À la Une, Christian Perronne, Covid-19 Nous relayons ici la pétition populaire créée sur le site Mes Opinions» et qui est déjà à cette heure massivement signée par une partie de la population française. En effet, elle recueille présentement plus de 157 000 signatures et doit impérativement être partagée et relayée à tous ceux qui se battent pour la liberté de prescription et la liberté d’opinion. Retrouvez le lien vers la pétition -Dissident Officiel . 373 476 429 181 84 112 67 462

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