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Àce moment-lĂ , Ribajo comprit qu'il Ă©tait cernĂ©. Il savait au fond de lui que ce moment finirait par arriver, sans jamais rĂ©ellement l’envisager, mais le rappel de ces sombres Ă©vĂ©nements qu'il avait voulu effacer lui fit l'effet d'un choc. Maintenant qu'ils savaient la vĂ©ritĂ©, ce n'Ă©tait plus la peine de se cacher.

Comment, vous ne connaissez pas encore Anne Shirley, la dĂ©licieuse hĂ©roĂŻne créée par Lucy Maud Montgomery en 1908 ? Quelle chance, vous allez pouvoir dĂ©vorer la saga rééditĂ©e et retraduite par Monsieur Toussaint Louverture depuis deux ans ! Monsieur Toussaint Louverture ? C'est le drĂŽle de nom de la petite maison d'Ă©dition bordelaise qui n'arrĂȘte plus de faire parler d'elle. Parce qu'elle ne fait pas grand-chose comme les autres et collectionne les succĂšs pas comme les autres. Son dernier fait d'armes la publication, tous les quinze jours, d'un des six Ă©pisodes de Blackwater, roman-feuilleton paru en AmĂ©rique en 1983 et devenu, aujourd'hui, un vĂ©ritable phĂ©nomĂšne Ă©ditorial français 100 000 exemplaires Ă©coulĂ©s en Ă  peine deux mois. DerriĂšre ce triomphe, le travail perfectionniste de Dominique Bordes, le fondateur de Monsieur Toussaint Louverture, Ă  qui l'on doit Ă©galement la redĂ©couverte d'Anne de Green Gables, premier tome d'une sĂ©rie qui, partout ailleurs dans le monde, Ă©tait dĂ©jĂ  un prĂšs de 58 000 exemplaires Ă©coulĂ©s, Anne trace Ă  nouveau rĂ©solument son chemin chez les libraires et dans le cƓur des lecteurs français. Qui ne sont pas que des enfants ! Car bien qu'elle soit classĂ©e en littĂ©rature jeunesse, la saga sait trĂšs bien parler aux adultes. Il n'est qu'Ă  lire Anne et sa maison de rĂȘve, cinquiĂšme volet rĂ©cemment paru, pour comprendre que le talent de Lucy Maud Montgomery ne saurait ĂȘtre circonscrit Ă  une Ă©tiquette. Dominique Bordes en est convaincu, tous les adultes devraient lire ses romans ! Point Pourquoi s'ĂȘtre lancĂ© dans la retraduction d'Anne de Green Gables et de ses suites ?Dominique Bordes Tout est parti d'un Ă©cho d'Ă©cho. Quelqu'un qui avait vu la sĂ©rie de Netflix a lu les livres, en a parlĂ© Ă  quelqu'un qui me connaĂźt et qui m'en a parlĂ©. Quand ce genre d'information arrive jusqu'Ă  moi malgrĂ© tous les filtres, je me dis qu'il faut creuser. Je me suis donc intĂ©ressĂ© Ă  Lucy Maud Montgomery et ai dĂ©couvert une femme de lettres trĂšs en avance sur son Ă©poque. Elle a eu une carriĂšre trĂšs particuliĂšre, menĂ©e de front avec une famille compliquĂ©e et des convictions qu'elle n'a jamais abandonnĂ©es. C'Ă©tait une proto-fĂ©ministe rendez-vous compte, elle a Ă©crit un livre sur les femmes cĂ©lĂšbres de son Ă©poque qui ne dĂ©noterait pas du tout aujourd'hui ! Bref, je continue de creuser et je vois que l'autrice est trĂšs reconnue Ă  l'international et qu'Anne a une rĂ©sonance incroyable Ă  travers le monde des spectacles, des sĂ©ries, des films
 mais que, en France, elle a pratiquement quelle raison ?Je pense que c'est liĂ© Ă  la façon dont les livres ont Ă©tĂ© perçus en France, comme des romans pour enfants, trĂšs fleur bleue. Il faut dire qu'ils ont Ă©tĂ© traduits dans ce sens quand j'ai lu la vieille version française, j'ai tout de suite accrochĂ©, mais j'ai aussi tout de suite repĂ©rĂ© les gros dĂ©fauts de traduction. C'est trĂšs chantilly, une poĂ©tique un peu poussive et tirĂ©e par les cheveux, qui a contribuĂ© Ă  ce qu'on catĂ©gorise ces romans en jeunesse et qu'on ne regarde pas plus loin. Quand je me suis penchĂ© sur la version originale, j'ai dĂ©couvert un autre texte. Un texte beaucoup plus mature et solide. Plus simple, plus brut et en mĂȘme temps trĂšs poĂ©tique. C'est aussi un texte plus littĂ©raire avec beaucoup de crĂ©ations, de formules qui n'appartiennent qu'Ă  Lucy Maud Montgomery. Beaucoup plus d'humour aussi. Je me suis aussitĂŽt dit qu'il fallait que je le fasse redĂ©couvrir aux Français. Mais pour ça, il fallait que je trouve des traducteurs capables de revenir Ă  l'essence du accomplie !Je crois que oui ! Mais on a mis beaucoup de temps Ă  y arriver. Vous savez, il y a plein d'Ă©coles d'Ă©diteurs de traduction. Il y a ceux qui laissent faire le traducteur, d'autres qui interviennent beaucoup, les puristes, les laxistes, etc. Pour moi, le rĂŽle de l'Ă©diteur est de diriger la traduction, de dire on doit aller lĂ  ». Et si le traducteur ne peut pas aller oĂč je veux, j'en prends un autre. Au dĂ©but, je ne savais pas oĂč il fallait aller, mais petit Ă  petit j'ai trouvĂ©. Je me suis rendu compte qu'il ne fallait pas faire l'erreur qui avait Ă©tĂ© faite jusqu'ici Ă  chaque fois, le traducteur essayait d'adapter le texte au lectorat. L'Ă©criture de Lucy Maud Montgomery est trĂšs poĂ©tique et, comme tout ce qui est poĂ©tique, elle peut dĂ©contenancer. Il faut accepter de traduire des choses qui peuvent rĂąper au palais » des lecteurs. Ce n'est pas facile Ă  intĂ©grer, une traductrice m'a dit, par exemple Je ne peux pas, je n'ai pas appris Ă  traduire comme ça. » Comme ça », c'est-Ă -dire ?Simplement, abruptement, mĂȘme si ça donne l'impression qu'il y a un dĂ©faut. Je lui disais Mais la richesse de Lucy Maud Montgomery, c'est ça, lĂ  oĂč tu vois un dĂ©faut, moi je vois sa crĂ©ativitĂ©. » Et petit Ă  petit, le regard change et ça dĂ©verrouille des choses. À force de travail, on a compris ce qu'il fallait faire et on a trouvĂ© la bonne tonalitĂ©, la bonne vision. Et c'est ça, le plus important, c'est ce qui fait qu'on peut ensuite changer de traducteur sans que ça n'altĂšre la qualitĂ© de la traduction, parce que la vision reste. Si vous comparez un chapitre de notre Ă©dition d'Anne avec le mĂȘme chapitre dans une ancienne traduction, vous verrez qu'ils sont vraiment trĂšs diffĂ©rents !À LIRE AUSSI Nancy Drew » l'ex-icĂŽne de la BibliothĂšque verte revient Ă  la tĂ©lĂ©D'oĂč le succĂšs de cette réédition ?La force des grands textes, c'est de passer malgrĂ© les obstacles, malgrĂ© les dĂ©formations, donc il restait tout de mĂȘme de la force Ă  Anne, la maison aux pignons verts [le titre de l'ancienne Ă©dition française, NDLR]. Bien qu'elle ait disparu des librairies, elle Ă©tait restĂ©e populaire et beaucoup de Français souhaitaient la retrouver. Mais lĂ , je trouve qu'on lui a davantage rendu justice ! Sous couvert d'une petite histoire soi-disant pour enfants, Lucy Maud Montgomery livre Ă©normĂ©ment de choses. Des choses lĂ©gĂšres et des choses plus complexes. J'adore cette sĂ©rie parce qu'elle porte des valeurs la mise en avant de l'imaginaire, une certaine façon d'Ă©duquer les enfants, la bienveillance, le respect des blessures des autres
 Je trouve ça gĂ©nial d'avoir des livres qui vĂ©hiculent autant de valeurs positives sans en avoir l' cinquiĂšme tome aborde d'ailleurs des sujets trĂšs adultes » le deuil, la maternitĂ©, la conjugalité  Est-ce encore un roman pour enfants ?Moi, je pense que ce sont des romans pour adultes depuis le dĂ©but ! À l'origine, les Anne ont Ă©tĂ© lancĂ©s en France en bibliothĂšque verte et ils ne se sont jamais dĂ©partis de cette image de romans pour trĂšs jeunes. Mais, au fond, c'est une saga populaire qui s'adresse aux adultes et pas seulement, ni mĂȘme peut-ĂȘtre d'abord aux enfants. Il y a plein de niveaux de lecture possibles. MalgrĂ© son titre un peu cul-cul, Anne et sa maison de rĂȘve est un livre qui parle des blessures que la vie nous inflige Ă  tous et qui nous montre comment les surmonter. C'est un livre qui nous apprend Ă  vivre et Ă  aimer la vie. Et ça, ce n'est pas rĂ©servĂ© aux enfants !À un moment, j’arrĂȘte de regarder les chiffres, sinon je ne publierais BordesPourquoi avoir lancĂ© cette sĂ©rie en littĂ©rature jeunesse si vous pensez que les adultes devraient la lire ?J'y ai beaucoup rĂ©flĂ©chi. Il se trouve que c'est la jeunesse qui s'en est emparĂ©e, donc ça ne servait Ă  rien de vouloir aller contre ça. Il est plus facile de pousser des lecteurs adultes Ă  aller le chercher dans les rayons jeunesse que l'inverse. Et puis, sur le plan de la distribution/diffusion, c'Ă©tait une direction dans laquelle je ne pouvais pas vraiment aller. Il se trouve que j'avais une collection, Monsieur Toussaint Laventure, qui Ă©tait dans ses balbutiements et la saga Anne semblait parfaite pour elle. Je fais souvent ce jeu de me demander quelle serait la publication idĂ©ale d'un livre. Admettons que j'aie tous les moyens possibles, qu'est-ce que je ferais ? Un livre petit, prĂ©cieux, avec un prix limitĂ©, un livre objet trĂšs instagrammable mais solide en mĂȘme temps. Et il fallait apporter une touche qui n'avait pas encore Ă©tĂ© apportĂ©e par les prĂ©cĂ©dentes Ă©ditions des Anne, sachant qu'il en existe des centaines. J'ai regardĂ© toutes les covers pour chercher quelque chose qui soit diffĂ©rent mais qui puisse s'inscrire de façon naturelle dans cet ensemble ce quelque chose, c'Ă©tait quoi ?Une forme d'Ă©quilibre entre modernitĂ© et cĂŽtĂ© old-school. La forme cartonnĂ©e lui offrait dĂ©jĂ  ça, mais il fallait aussi une illustration – parce qu'on est une Ă©poque d'illustration – qui soit dans l'air du temps, voire un peu en avance. Je ne voulais pas donner une grille de lecture qui existe dĂ©jĂ  pas de portrait, pour qu'il y ait une force de projection du lecteur sur le personnage, pas une scĂšne convenue, pas de pignons verts », parce que ça n'existe pas
 Il fallait une vision interprĂ©tative Ă  la fois douce et positive mais pas joyeuse, parce qu'Anne de Green Gables est assez noir en fait. Anne Shirley, c'est un peu l'automne avec sa belle mĂ©lancolie. Donc il fallait aussi des arbres, car elle les adore ! Et puis, on voulait une palette de couleurs un peu particuliĂšre, car les couleurs que voit Anne ne sont pas celles du commun des mortels. Elle a un spectre plus Ă©tendu que les autres et il fallait que ça se voie sur le livre. On a choisi Ă  chaque fois des pantones un peu bizarres, inattendus, pour tirer les couvertures dans une direction presque lecteurs ont trĂšs vite rĂ©pondu prĂ©sent. Ça vous a surpris ?Je savais que la demande existait mĂȘme si elle Ă©tait invisible, il fallait juste la fĂ©dĂ©rer. Il y a beaucoup de gens qui ont dĂ©couvert Anne grĂące Ă  la sĂ©rie de Netflix lancĂ©e en 2017 et aussi tous ceux qui l'avaient lu dans leur enfance et voulaient le relire, le transmettre. Les livres Ă©taient totalement absents des libraires, ce qui est totalement fou. Franchement, je suis Ă©tonnĂ© que personne ne les ait relancĂ©s avant ! Mais j'ai quand mĂȘme Ă©tĂ© surpris que ça dĂ©colle aussi rapidement. Ç'a Ă©tĂ© notre meilleur dĂ©marrage et ça continue de trĂšs bien se vendre. J'espĂšre que le cinquiĂšme tome ira trĂšs loin, car c'est, Ă  mes yeux, le meilleur !À LIRE AUSSICe que les adolescents de 11 ans doivent absolument lireVos mĂ©thodes ne font pas l'unanimitĂ© dans le milieu de l'Ă©dition. Certains vous reprochent, par exemple, de n'ĂȘtre qu'une machine marketing
On cristallise effectivement beaucoup d'animositĂ©. Depuis que j'Ă©dite, je reçois beaucoup de critiques de la profession, des libraires, de certains journalistes
 Mais je ne comprends pas pourquoi. On me dit parfois que je fais fonctionner des livres qui ne devraient pas fonctionner. On me dit, par exemple, qu'Anne est un truc cul-cul qui ne devrait pas monopoliser l'attention et que j'embobine les gens avec la pub et le marketing
Il est vrai qu'on n'a pas forcĂ©ment l'habitude de voir des livres vendus avec leurs goodies !Je suis un gros fan de jeux vidĂ©o et Ă  une Ă©poque, quand on achetait un jeu, on gagnait toujours quelque chose avec. Je m'Ă©tais dit que si je devenais un jour Ă©diteur, je ferais ça aussi pour les gens. Ça ne coĂ»te pas grand-chose, Ă  part du temps. Les gens sont tellement contents qu'on Ă©tende l'univers de ces livres. Et celui d'Anne est tellement riche ! Ça fait peut-ĂȘtre trĂšs marketing aux yeux de certains, mais, pour moi, c'est quelque chose de plus noble que du simple goodies. On l'a fait aussi pour Blackwater et les lecteurs adorent ! J'essaye de me demander ce que les gens aimeraient avoir. Qu'est-ce qu'on pourrait faire en plus pour leur faire plaisir ? LĂ , on a fait une chaussette Ă  livres pour Anne. On l'a conçue en se demandant ce que Mme Lynde ferait pour elle. C'est formidable de pouvoir accompagner le livre sur ce plan aussi ! Ce n'est que la continuitĂ© de notre travail pour faire exister ces procĂ©dĂ© inhabituel, vous investissez beaucoup dĂšs le dĂ©part dans la promotion des livres, alors que la plupart des Ă©diteurs n'investissent que dans les valeurs sĂ»res, ou lorsqu'ils sentent qu'un livre a le vent en poupe. C'est trĂšs risqué Je fais toujours un prĂ©visionnel, mais, Ă  un moment, j'arrĂȘte de regarder les chiffres, sinon je ne publierais rien. Nos points 0 [le moment oĂč l'Ă©diteur a vendu suffisamment de livres pour rentrer dans ses frais, NDLR] sont tellement hauts de toute façon
 MĂȘme pour Anne, je ne savais pas comment on allait pouvoir publier la suite parce qu'il fallait atteindre un tel chiffre de ventes du 1
 Mais au bout d'un moment, il faut y aller, prendre des risques, mettre les moyens et voir ce qu'il en ressort. J'ai toujours remarquĂ© que si on est gĂ©nĂ©reux, si on est inventif, si le texte est lĂ , ça finit par ne peut pas marcher Ă  tous les coups !Non, bien sĂ»r, des dĂ©ceptions, il y en a toujours, d'autant que l'industrie du livre est bĂątie sur un systĂšme qui fait que, statistiquement, neuf livres sur dix ne pourront pas fonctionner. Ce n'est pas trĂšs politiquement correct de dire cela, mais ce qui fait la survie du livre fait aussi son malheur. De mĂȘme, il n'est pas possible aujourd'hui de dire qu'il faudrait pouvoir monter les prix des livres, et pourtant
 C'est quand mĂȘme incroyable de constater que certains livres sont vendus moins cher qu'une carte postale ! Les livres sont trop peu valorisĂ©s, il ne faut pas oublier qu'un roman est une Ɠuvre d'art en soi ! C'est terrible de se dire, en tant qu'Ă©diteur, que si on se rate, on gĂąche le travail d'un auteur, une Ɠuvre qu'il a sortie de lui. C'est ce sentiment de responsabilitĂ© qui me pousse Ă  repenser les choses, Ă  trouver des solutions nouvelles. Si un livre ne s'est pas vendu, je me dis qu'il va falloir que je le republie d'une façon diffĂ©rente plus tard. Quand on a un texte qui est solide, il ne faut pas renoncer.
LesqualitĂ©s et les dĂ©fauts d'Air CaraĂŻbes. je voyage trĂšs souvent avec cette compagnie. Elle n'est pas pire qu'une autre (ni mieux, peut-ĂȘtre un peu moins chĂšre). En vĂ©ritĂ©, les vols
 Espace, frontiÚre de l'infini vers laquelle voyage notre vaisseau spatial... Sa mission de cinq ans, explorer de nouveaux mondes étranges, découvrir de nouvelles vies, d'autres civilisations et au mépris du danger, avancer vers l' » Ces quelques phrases cultes lancent le générique français de la série originale Star Trek, dont le premier épisode a été diffusé le 8 septembre 1966, sur la chaÃne américaine saisons s'enchaÃnent jusqu'en 1969, qui ont souvent la préférence des puristes dans une saga inégale. Car aprÚs ce premier coup d'essai, une véritable franchise se met ensuite en place à la télévision, au cinéma, à travers les jeux vidéo et des Le générique trÚs sixties de Star Trek SciFiMoviesTheaterUn univers culteLa version  historique »Â popularise des héros vÃÂȘtus de drÎles de pyjamas, équipés de communicateurs ancÃÂȘtres du mobile et se déplaçant par téléportation. Le public découvre le capitaine James T. Kirk, interprété par William Shatner ùgé de 85 ans aujourd'hui, Monsieur Spock, mi-homme, mi-vulcain, incarné par Leonard Nimoy, décédé en 2015 à 83 ans. Son fils, Adam Nimoy lui a d'ailleurs rendu hommage ce jeudi, sur EnterpriseMais l'autre personnage de la série est le vaisseau spatial Enterprise dont la maquette de studio en bois est désormais exposée au Musée de l'Air et de l'Espace de Washington Etats-Unis, aprÚs deux années de Une équipe d'experts a mÃÂȘme étĂƒÂ©Ă‚ associée à la remise en é multicuturelleGene Roddenberry, le créateur de l'univers de Star Trek a commencé à développĂƒÂ©Ă‚ son idée à partir de La saga qui veut embarquer les spectateurs dans un monde de tolérance n'a pas hésité à  aborder des sujets de société, notamment lié au le départ, la série est multiculturelle. Nichelle Nichols par exemple a jouĂƒÂ©Ă‚ Uhura, officier aux origines africaines parlant couramment Un épisode met aussi en scÚne le premier baiser entre un Blanc et une Noire dans des années 1960 marquées par la ségrégation raciale aux La lutte à mort entre le capitaine Kirk et son ex-meilleur ami CBSÂSalut vulcain. Longue vie et prospéritĂƒÂ©Ă‚Â».

Larmaloeil et Monsieur TĂȘte-en-l'airLivre d'occasion Ă©crit par Olivier De Vleeschouwerparu en 1998 aux Ă©ditions Hachette, La BibliothĂšque Rose.Lecture 6-9 ansCode .

Avec Camping, Fabien Onteniente a montrĂ© qu'il maĂźtrisait les comĂ©dies de vacances ». All Inclusive n'est pas la suite de sa saga Ă  succĂšs, mais le rĂ©alisateur retrouve ici le soleil et Franck Dubosc, en plus de faire jouer les deux anciens bronzĂ©s » Josiane Balasko et Thierry Lhermitte. De quoi prendre un bon bol d'air vacances et des potesAussi grands et Ă©tendus soient les lieux de tournage, les films de vacances » ressemblent Ă  des huis clos, si l'on imagine celles-ci comme une bulle, une parenthĂšse pour respirer un coup avant d'avoir Ă  nouveau la tĂȘte sous l'eau. A moins d'ĂȘtre un rĂȘveur solitaire comme Monsieur Hulot Les Vacances de Monsieur Hulot, Jacques Tati, 1953 ou Mr Bean Les Vacances de Mr Bean, Steve Bendelack, 2007, les films de vacances mettent souvent en scĂšne une bande de copains. Alors forcĂ©ment, dans le genre, on n'Ă©chappe pas aux trois volets des BronzĂ©s, Les BronzĂ©s 1978 Les BronzĂ©s font du ski 1979 et Les BronzĂ©s 3 2006, des films considĂ©rĂ©s autant comme des comĂ©dies signĂ©es Patrice Leconte que la troupe du Splendid. Le ciel les oiseaux et... ta mĂšre ! Djamel Bensalah, 1999 serait la version banlieusarde avec des potes de Seine Saint-Denis qui dĂ©couvrent Biarritz. Plus rĂ©cemment, rĂ©alisĂ©s par Guillaume Canet, Les Petits Mouchoirs 2010 et Nous finirons ensemble 2019, tournĂ©s en grande partie au Cap Ferret, restent des comĂ©dies de bande de potes, mais avec une tonalitĂ© plus un breakParfois on craque en vacances le stress contenu durant l'annĂ©e explose sous forme de colĂšre. Les Randonneurs Philippe Harel, 1997 – lĂ  encore un long-mĂ©trage de bande de copains – commence dans la joie et se termine dans la mauvaise humeur la dimension plus dramatique gagne du terrain Ă  mesure que le film avance et ses personnages avec. Les vacances incarnent ce besoin de se rĂ©gĂ©nĂ©rer, de changer d'air et Ă  l'occasion, pourquoi pas, de faire une ThĂ©rapie de couples Peter Billingsley, 2010. C'est aussi la possibilitĂ© de se remettre d'une rupture avec un beau soleil pour calmer la dĂ©pression comme dans LarguĂ©es EloĂŻse Lang, 2018. Au cinĂ©ma, le spring break – la fameuse fĂȘte amĂ©ricaine oĂč tout le monde se relĂąche – commence ensoleillĂ© et festif pour basculer vers le cauchemar comme dans le film trompe-l’Ɠil Spring Breakers Harmony Korine, 2013, ou mĂȘme, avant lui, Piranhas 3D Alexandre Aja, 2010 avec ses petits bestioles marines carnassiĂšres qui viennent gĂącher la fĂȘte des vacanciers en les inclusiveNon pas que les vacances sans problĂšmes ne soient pas de bonnes vacances, mais disons que cela ne donnerait pas de films drĂŽles. Dans All Inclusive 2019, Bruno François-Xavier Demaison se retrouve plantĂ© par sa copine Ă  l'aĂ©roport ; il se retrouve seul en vacances, et le moins qu'on puisse dire c'est qu'elles ne seront pas de tout repos. Fabien Onteniente connaĂźt non seulement les comĂ©dies de bandes de potes puisqu'il est le rĂ©alisateur de Jet Set 2000 ou Turf 2013 – avec Ă  chaque fois une belle brochette d'acteurs comiques – mais c'est est aussi un spĂ©cialiste du film de vacances si l'on prend en compte les trois Camping 2006, 2010, 2016 qui compte Ă  ce jour parmi ses grands succĂšs. Pour All Inclusive, le rĂ©alisateur met en scĂšne Franck Dubosc – en plus des trois Camping, ils ont travaillĂ© ensemble sur Disco 2008 – et cette fois-ci sous le soleil des CaraĂŻbes, avec en plus au casting deux anciens bronzĂ©s Josiane Balasko et Thierry Lhermitte. Onteniente est comme un poisson dans l'eau. Et le film de faire dĂ©compresser un bon coup ; Ă  l'image finalement de ce que se doivent d'ĂȘtre des bonnes vacances. All Inclusive, disponible dĂšs le 20/12 sur CANAL+- Toutes les vidĂ©os cinĂ©ma, films et Ă©missions sont disponibles sur CANAL+ Suivez Canalplus Cinema sur Facebook Twitter Instagram Latrilogie de CĂ©dric Klapisch est une sĂ©rie de films français, rĂ©alisĂ©s par CĂ©dric Klapisch, et composĂ©e de L'Auberge espagnole (2002), Les PoupĂ©es russes (2005) et Casse-tĂȘte chinois (2013). La saga se poursuivra avec la sĂ©rie tĂ©lĂ©visĂ©e Salade Grecque. Elle se focalisera sur les enfants de Xavier et Wendy 1 .
15 juillet 2022 - MAJ 21/07/2022 1427 La RĂ©daction 15 juillet 2022 - MAJ 21/07/2022 1427 Science-fiction Action Horreur Aventures La saga de jeux vidĂ©o Resident Evil a donnĂ© lieu Ă  une saga de films Resident Evil avec Milla Jovovich, et Paul Anderson aux manettes. Pour le meilleur du pire, et le pire du pire. En six films Resident Evil sortis entre 2002 et 2017, le rĂ©alisateur-scĂ©nariste-producteur Paul Anderson et l'actrice Milla Jovovich ont rĂ©ussi leur pari. A partir d'une saga de jeux vidĂ©o qui a tellement mutĂ© que les liens dans la mythologie sont dĂ©sormais des miettes, le duo a orchestrĂ© une grande Ă©popĂ©e de sĂ©rie B tendance Z, oĂč la super-hĂ©roĂŻne Alice croise des zombies, des clones, des monstres, des dragons et beaucoup, beaucoup de mauvais goĂ»t. Bilan des opĂ©rations plus de 1,2 milliard au box-office, et un succĂšs plus que solide sur la durĂ©e, en grande partie grĂące Ă  la fidĂ©litĂ© du public Ă  l'international. Depuis, Resident Evil a continuĂ© sa route. CĂŽtĂ© jeux vidĂ©o, Resident Evil Village a rappelĂ© que tout ça n'avait plus beaucoup de sens, et Capcom exploite encore et toujours le filon avec le remake de Resident Evil 4. CĂŽtĂ© cinĂ©ma, le reboot Resident Evil Bienvenue Ă  Raccoon City a tentĂ© de lancer une nouvelle saga, mais le petit Ă©chec au box-office a probablement calmĂ© tout le monde. CĂŽtĂ© sĂ©rie, Netflix a mis la main sur les morts-vivants, avec l'affreux Resident Evil Infinite Darkness, et une sĂ©rie Resident Evil centrĂ©e sur les Wesker. De quoi rĂ©guliĂšrement se dire que les films Resident Evil avec Milla Jovovich n'Ă©taient pas si mauvais, au fond. Ecran Large a donc revu la saga pour la 42Ăšme fois, afin de classer ces films, du pire jusqu'au meilleur ou moins pire, c'est selon. 6. Resident Evil Chapitre Final Sortie 2017 - DurĂ©e 1h45 Fun fact mon nom est Alice RĂ©sumĂ© du bordel de Resident Evil 6 Suite au gĂ©nocide de figurants des Ă©pisodes prĂ©cĂ©dents, il ne reste que quelques milliers d'humains sur Terre. Alors qu'Alice a su Ă©chapper Ă  Wesker le mĂ©chant devenu gentil puis re-mĂ©chant, La Reine rouge la mĂ©chante devenue gentille, puis re-mĂ©chante, puis re-gentille lui explique qu'elle doit retourner au laboratoire d'Umbrella pour trouver un antidote. Poursuivie par le clone du clone de son ennemi, elle s'allie avec un groupe de survivants Ă  Raccoon City, dont fait partie Claire. La petite troupe s'introduit dans la "ruche" d'Umbrella et y apprend que le Virus-T Ă©tait en fait un moyen de volontairement dĂ©cimer la population mondiale, afin de faire triompher les Ă©ligibles Ă  l'ISF, sous couvert d'Ă©vangĂ©lisme radical. Alice apprend Ă©galement qu'elle est elle-mĂȘme un clone d'Alicia, la gamine dont la maladie a inspirĂ© le virus. Au risque de se sacrifier, l'hĂ©roĂŻne se frite avec le Isaacs original, qui se bastonne comme Robert Downey Jr. dans Sherlock Holmes, le laisse se faire achever par son propre clone, et libĂšre l'antidote dans l'air, sauvant le monde, enfin presque. Qu'on confie Ă  Anderson la gestion de la crise du Covid ! Mais oui c'est Claire Pourquoi on peut aimer Certaines scĂšnes partent d'une bonne idĂ©e, comme le combat contre le dragon zombie du dĂ©but, assez fun sur le papier. Malheureusement, les promesses pas tenues, c'est un peu la thĂ©matique de cet ultime volet. Pourquoi on ne peut que dĂ©tester On aurait pu vous parler de plein de choses. Du jeu Ă©teint des comĂ©diens, de la direction artistique sous anti-dĂ©presseurs, de la grosse blague du cliffhanger de Retribution la grande baston Ă  la Maison Blanche qui est totalement Ă©vacuĂ© dans une ellipse. Ou mĂȘme de l'absolue dĂ©bilitĂ© du scĂ©nario, qui consacre dans un feu d'artifice de saillies nanardesques toutes les pires facilitĂ©s de la saga, en tĂȘte desquelles les clones, capables de littĂ©ralement multiplier les antagonistes au bon vouloir d'Anderson. Mais tout bardĂ© de twists incohĂ©rents qu'il est, le film remporte haut la main le titre de pire Resident Evil autrement. Chapitre Final est en effet le seul rejeton de la saga Ă  dĂ©passer le seuil de la douleur, Ă©tape que peu de productions ont effleurĂ©e dans l'histoire du cinĂ©ma. GrĂące Ă  une mise en scĂšne surexcitĂ©e et un montage qui ferait passer un clip de Rob Zombie pour la compilation des meilleurs plans-sĂ©quences de BĂ©la Tarr, il attaque physiquement le spectateur. Celui-ci ne peut que dĂ©tourner le regard Ă  intervalles rĂ©guliers pour prĂ©server sa vue, et mĂ©nager son oreille interne. La salle de montage, allĂ©gorie À une Ă©poque oĂč les boudins sur-dĂ©coupĂ©s Ă  la Taken dominent le marchĂ© du film d'action amĂ©ricain, et oĂč les Conjuring-like au rabais mesurent leur succĂšs au nombre de sursauts qu'ils rĂ©ussissent Ă  arracher Ă  leur pauvre victime, Anderson compile tous les dĂ©fauts de ses contemporains. Il pousse les potards du vomitron Ă  fond, avec un jump-scare tous les 6 plans, et 85 plans Ă  la minute. Y survivre tient du tour de force. Y prĂȘter attention tient du miracle. Contrat obscur passĂ© avec le lobby des opticiens ? ExpĂ©rience occulte commanditĂ©e par les fameux pĂ©do-criminels d'Hollywood ? Tentative mĂ©ta-filmique de transformer le public de la franchise en zombies ? Difficile de comprendre les tenants et aboutissants de tels choix, qui font des opus prĂ©cĂ©dents des chefs-d'oeuvre de subtilitĂ©. RĂ©dacteur d'Ecran Large aprĂšs un marathon Resident Evil Une scĂšne pas culte La toute fin, reposante pour les yeux enfin, presque, mais pas pour la logique. Alors que l'antivirus se rĂ©pand, Alice survit contre toute attente. L'explication de ses congĂ©nĂšres ? Il fallait ĂȘtre sĂ»r qu'elle Ă©tait prĂȘte Ă  se sacrifier. En d'autres termes, ils n'auraient pas sauvĂ© l'humanitĂ© si leur propre clone ne faisait pas preuve d'altruisme. Conclusion ridicule au culte de Milla Jovovich, dont se repait son Ă©poux depuis 6 films, cette scĂšne dĂ©montre une derniĂšre fois l'absurditĂ© des enjeux de la saga. Ceci est son histoire 5. Resident Evil Apocalypse Sortie 2004 - DurĂ©e 1h40 Alice > Jill apparemment RĂ©sumĂ© du bordel de Resident Evil 2 Les zombies envahissent Raccoon City, et Umbrella met la zone en quarantaine. DĂ©sormais super-warrior grĂące au Virus-T, qu'elle encaisse bien, Alice aide un groupe de survivants. Notamment Jill Valentine et sa fameuse mini-jupe joker canicule, et Carlos Oliveira. Le docteur Charles Ashford, qui travaille pour Umbrella, propose de les aider s'ils vont sauver sa fille Angela. La moitiĂ© du casting crĂšve en cours de route, surtout avec Nemesis Ă  leur basque. RĂ©vĂ©lation tout ce bordel de virus a commencĂ© parce que papa Ashford voulait soigner la maladie gĂ©nĂ©tique d'Angela. Sauf que ça a eu quelques consĂ©quences malheureuses. Le mĂ©chant Major Cain arrĂȘte les hĂ©ros, et veut que Nemesis et Alice se battent. Mais le mĂ©chant se souvient qu'il aime bien Alice aprĂšs tout, c'est censĂ© ĂȘtre Matt, du premier film, et se sacrifie pour la sauver. Raccoon City est rasĂ©e, l'hĂ©lico des hĂ©ros se crashe, et Alice est laissĂ©e pour morte. Mais le diabolique docteur Isaacs l'a capturĂ©e. Mais Alice s'Ă©chappe, et retrouve Jill et Carlos. Mais tout ça Ă©tait prĂ©vu Alice est dĂ©sormais connectĂ©e Ă  un satellite Umbrella, et ça fait peur ?. Nemesis dans la nuit Pourquoi on peut s'amuser Parce que c'est Ă  ranger aux cĂŽtĂ©s de navets tendance nanar, comme Highlander - Le retour, Mortal Kombat 2 Destruction finale, La Fin de Freddy ou Virus ? Que ça peut potentiellement passer avec quelques litres de biĂšres pour anesthĂ©sier les neurones et l'esprit critique ? Pourquoi il faut avoir honte Parce que c'est d'une nullitĂ© abyssale ? Pour quiconque aime le cinĂ©ma, cet Ă©pisode rĂ©alisĂ© par Alexander Witt rĂ©alisateur de seconde Ă©quipe, passĂ© sur Speed, Twister, Gladiator ou encore La MĂ©moire dans la peau est une souffrance de tous les instants. DĂ©coupage, montage, musique, dialogues, interprĂ©tations rien ne va dans ce film Ă  45 millions qui a tout d'un vieux DTV, et qui pue l'incompĂ©tence Ă  tous les niveaux. MĂȘme une amusante cascade comme Milla Jovovich qui descend la paroi d'un immeuble est bousillĂ©e par la mise en scĂšne, et l'absence totale d'Ă©nergie. CĂŽtĂ© frayeur, ce n'est pas mieux, avec des jump-scares insipides et zĂ©ro scĂšne qui tire profit du cadre cauchemardesque. Le dĂ©but de la fin du dĂ©partement costume S'inspirer vaguement du jeu Resident Evil 3 Nemesis Ă©tait une excellente idĂ©e, qui permettait d'aller dans le huis clos Ă  ciel ouvert, dans un dĂ©cor trĂšs cinĂ©matographique une ville dĂ©vastĂ©e, et avec un grand mĂ©chant culte. Mais Apocalypse se plante sur toute la ligne, que ce soit avec son groupe de survivants de sĂ©rie Z la journaliste ridicule, le black comique, ou son Nemesis qui n'a plus grand-chose de terrible mention spĂ©ciale Ă  sa quasi petite larme finale il y a un homme derriĂšre chaque monstre. Pour quiconque aime les jeux, c'est Ă©galement la douleur. Paul Anderson avait dĂ©cidĂ© de crĂ©er le personnage d'Alice pour ne pas s'enfermer dans l'histoire des hĂ©ros des jeux, mais le scĂ©nariste et producteur n'hĂ©site pas Ă  piller la saga. Les films sont Ă  la gloire d'Alice Jovovich, qui rĂ©cupĂšre ici tous les attributs de Jill Valentine elle sauve la situation, est poursuivie par Nemesis, et drague mĂȘme Carlos. Pourquoi donc avoir Jill au milieu, rĂ©duite Ă  un rĂŽle minable avec en plus une Sienna Guillory vraiment Ă  cĂŽtĂ© de la plaque, et pas crĂ©dible pour un sou avec sa jupe et son flingue ? C'est le premier symptĂŽme de cette franchise qui ne sait pas quoi faire de la mythologie des jeux, et accepte donc de la piĂ©tiner. Top 3 des perso sacrifiĂ©s dans les films Une scĂšne pas culte Alice qui dĂ©barque tel un ange-bikeuse dans l'Ă©glise, pour sauver tout le monde y compris Jill donc, dĂ©cidĂ©ment incompĂ©tente. Moto au ralenti Ă  travers le vitrail, musique insupportable, salto de l'hĂ©roĂŻne avec camĂ©ra qui bascule, balles au ralenti avant la grande explosion en voilĂ  une bien belle horreur de cinĂ©ma. No Church in the Wild City 4. Resident Evil Retribution Sortie 2012 - DurĂ©e 1h35 Possible meilleure scĂšne du film RĂ©sumĂ© du bordel Resident Evil 5 Encore capturĂ©e, Alice se rĂ©veille encore une fois Ă  poil chez Umbrella. Surprise le mĂ©chant Wesker est devenu gentil et envoie Ada Wong pour l'aider, car la vraie mĂ©chante est la Reine Rouge, l'increvable gamine-unitĂ© centrale qui contrĂŽle Jill avec son scarabĂ©e-dĂ©colletĂ©. Umbrella a enfermĂ© Alice dans un immense centre sous un lac en SibĂ©rie, oĂč le virus est testĂ© dans des dĂ©cors grandeur nature, avec une histoire de clones jetables pour ramener des personnages morts de la saga Carlos Oliveira et des acteurs en vogue Michelle Rodriguez. Il y a aussi Leon S. Kennedy et Barry Burton, histoire de, et Luther West, "personnage" vu dans le film d'avant. L'un des clones d'Alice avait une fille, donc Alice se la joue Ripley et l'adopte. À la fin, Alice libĂšre Jill de son scarabĂ©e, et tout le monde retrouve Wesker Ă  la Maison-Blanche, assaillie de zombies et monstres. Apparemment, c'est le combat final. Top 3 des costumes qui n'ont aucun sens sauf Ă  la fistiniĂšre Pourquoi on peut tolĂ©rer Parce qu'Ă  ce stade, le je-m'en-foutisme de Paul Anderson atteint des sommets proches du gĂ©nie. Pourquoi s'embarrasser avec un scĂ©nario, un univers et des personnages crĂ©dibles, quand on peut simplement empiler des scĂšnes d'action ? Et ramener des personnages en clones ? Et incruster tout et n'importe quoi sur nos beaux fonds verts ? Resident Evil est un jeu vidĂ©o, et Retribution est construit comme un mauvais jeu vidĂ©o. Le rĂ©alisateur assume pleinement qu'il se fiche de tout, tant qu'il peut filmer Milla Jovovich tapant des zombies et monstres dans divers dĂ©cors. Pourquoi ? Comment ? Peu importe. Retribution est ainsi le film le plus radical et honnĂȘte de la saga, celui qui affiche fiĂšrement son visage boutonneux d'ado touchant, mais dĂ©bilos. Ce qui peut potentiellement ĂȘtre trĂšs drĂŽle, puisque ça permet d'enchaĂźner deux hĂ©roĂŻnes qui affrontent deux molosses Ă  New York, puis des hommes virils tirer dans tous les sens Ă  Moscou. Fast & Furie Pourquoi il faut ĂȘtre intolĂ©rant La logique et la cohĂ©rence n'ont jamais Ă©tĂ© importantes dans les films, mais Retribution passe un cap. Et c'est le dĂ©but d'un festival de dĂ©bilitĂ© inouĂŻ. Alice est censĂ©e avoir perdu ses pouvoirs oui oui, Wesker les a repris au dĂ©but d'Afterlife, et lui redonne Ă  la fin de cet Ă©pisode, mais se bat toujours comme une warrior. Elle apprend le langage des signes par magie, puisque jamais la mĂ©moire des clones n'est Ă©voquĂ©e. La relation avec cette enfant est d'ailleurs totalement artificielle, et hilarante. Le retour de la Reine Rouge n'a plus grand sens Ă  ce stade. Et l'aveu ultime d'Ă©chec sera le cliffhanger, totalement passĂ© Ă  la chasse d'eau dans le film suivant adieu Jill, Leon et la gamine, bonjour Wesker redevenu mĂ©chant d'un coup, et merci l'ellipse sur le combat titanesque. C'est Ă©galement le pire casting de toute la saga. Leon S. Kennedy a droit Ă  sa seule apparition, sous les traits neurasthĂ©niques de Johann Urb, dans une version parfaitement insipide du hĂ©ros des jeux. Idem pour Barry Burton, incarnĂ© par Kevin Durand, et transformĂ© en gros beauf Ă  cigare. Les deux personnages ne se croisent jamais dans les jeux principaux, et mĂšnent ici une bande de soldats sans intĂ©rĂȘt. J'ai mal Ă  mon Leon Le sort d'Ada Wong n'est pas beaucoup plus reluisant, mĂȘme si l'allure de warrior et femme fatale de bas Ă©tage est hĂ©ritĂ©e des jeux sa rencontre avec Alice est une copie conforme de ses retrouvailles avec Leon dans le jeu Resident Evil 4, au ralenti prĂšs. Bingbing Li n'a pas grand-chose Ă  dĂ©fendre, mais a au moins un rĂŽle auprĂšs d'Alice - et remet Leon Ă  sa place, comme un vieux beauf, Ă  la fin. Le contraire de Jill Valentine, puisque Retribution est le dernier clou dans son cercueil. Devenue une mĂ©chante poupĂ©e tueuse comme dans le jeu Resident Evil 5, elle est finalement sauvĂ©e par Alice... et disparaĂźt avant le dĂ©but du dernier film. Sienna Guillory est naturellement ridicule, puisque tout ce qu'elle a Ă  jouer est ridicule. Mention spĂ©ciale Ă  Michelle Rodriguez, sĂ»rement conquise par l'idĂ©e de jouer deux personnages trĂšs diffĂ©rents une femme normale parfaitement inintĂ©ressante, et une soldate mĂ©chante parfaitement inintĂ©ressante. TransformĂ©e en boss final, l'actrice a au moins le plaisir de fracasser deux mĂąles, avant de disparaĂźtre dans un des rares plans amusants du film. Belle fidĂ©litĂ© Ă  la connerie des jeux Une scĂšne pas culte Milla Jovovich lancĂ©e dans une bande-demo Ă  la gloire des ralentis, dans un couloir oĂč elle fracasse des zombies. C'est un best of du cinĂ©ma de Paul Anderson, avec 45 angles de prise de vue, des chorĂ©graphies surdĂ©coupĂ©es, une musique et des bruitages lourdingues ces voix blanches lorsque le chargeur s'envole, des petits effets Ă  la bullet time, un plan sang-sur-la-camĂ©ra pour la 3D, une hĂ©roĂŻne qui trouve le temps de rester cool avec sa chaĂźne de vĂ©lo, aucun sens de la physicalitĂ© avec des coups aĂ©riens absurdes, et bien sĂ»r zĂ©ro sens une tonne de zombies poursuit Alice avant le couloir, mais ils arrivent au compte-goutte, sans raison. SacrĂ©e facture d'Ă©lectricitĂ© pour la SibĂ©rie 3. Resident Evil Extinction Sortie 2007 - DurĂ©e 1h30 Maintenant disponible avec option Mad Max RĂ©sumĂ© du bordel C'est la merde. Le Virus-T a dĂ©cimĂ© la quasi totalitĂ© de l'humanitĂ©, les actionnaires d'Umbrella comptent leurs billets dans leur bunker, des clones d'Alice se font trucider par dizaines pour le vaccin du docteur Isaacs, et Claire Ali Larter vivote dans le dĂ©sert Ă  la tĂȘte d'un convoi de survivants. Heureusement, l'espoir subsiste, grĂące Ă  un carnet trouvĂ© comme par magie par la Alice originale il existerait une zone sans zombie, nommĂ©e Arcadia, en Alaska. Alice sauve le convoi d'une attaque de corbeaux meurtriers grĂące Ă  son napalm psychique bienvenue dans Resident Evil, et elle propose au groupe de la suivre vers le paradis dĂ©zombifiĂ©. En quĂȘte d'essence Ă  Las Vegas, le groupe est stoppĂ© par une horde de zombies et Isaacs, qui veut le sang de l'hĂ©roĂŻne, potentiel remĂšde au virus. Il peut contrĂŽler Alice Ă  distance avec une tĂ©lĂ©commande, mais il en faudra plus pour la stopper. Le convoi part de son cĂŽtĂ©, tandis qu'Alice pĂ©nĂštre dans le bunker d'Umbrella. Elle dĂ©couvre tous ses clones, puis affronte Isaacs devenu Tyrant dans le couloir Ă  laser dont Anderson est si fier. Elle est sauvĂ©e par un de ses clones, et appelle Wesker et Umbrella Ă  la fin elle et ses copines vont venir se venger Ă  Tokyo. De gauche Ă  droite Figurant 1, Claire, Alice, Figurant 33 Pourquoi ça peut ĂȘtre amusant Si la mise en scĂšne ne tutoie pas les sommets, loin de lĂ , ce troisiĂšme opus bĂ©nĂ©ficie tout de mĂȘme d'un Ă©norme avantage par rapport Ă  son triste prĂ©dĂ©cesseur un rĂ©alisateur dotĂ© d'une vĂ©ritable expĂ©rience, et d'un appĂ©tit non-nĂ©gligeable pour les outrances de sĂ©rie B. Russell Mulcahy, dĂ©jĂ  responsable du gĂ©nial Razorback et du culte Highlander, y assemble assez de sĂ©quences dĂ©licieusement absurdes pour faire passer le temps, et esquiver la bouillie immonde d'Apocalypse. Une gĂ©nĂ©rositĂ© permise par un des Ă©carts les plus stupides de l'adaptation les pouvoirs d'Alice. Paradoxalement, c'est dans cet Ă©pisode que cohabitent le plus des concessions aux jeux et des trahisons dĂ©lirantes. Le personnage de Claire, ne retranscrivant pas trop mal son caractĂšre de meneuse, y cĂŽtoie l'introduction des clones d'Alice, une porte ouverte au n'importe quoi scĂ©naristique dont ne manqueront pas de s'inspirer les suites. BĂȘte, mais pas dĂ©sagrĂ©able grĂące Ă  un rythme appuyĂ© et quelques passages amusants, Extinction aura Ă  lui seul relevĂ© le niveau d'une saga qui allait dans le mur dĂšs sa naissance. Des chiens zombies plutĂŽt mignons en fait Pourquoi ça reste moisi Les ambitions post-apocalyptiques du film ont de quoi faire sourire. Plus proche de Cyborg que de Mad Max, Extinction ne fait finalement qu'exporter toutes les tares de la saga en plein Nevada, avec ses personnages dĂ©nuĂ©s d'intĂ©rĂȘt tout le casting secondaire est inutile, y compris Carlos, importĂ© des jeux, ses tics de mise en scĂšne irritants la premiĂšre baston fait saigner les yeux et sa conception bien Ă  elle de la direction d'acteur, qui rend difficile le discernement des vrais zombies dans ce champ de betteraves. Tous les clichĂ©s du film de zomblard sont Ă©galement au rendez-vous, convoquĂ©s par la plume d'Anderson, qui reste Ă©videmment producteur et scĂ©nariste. Dans un monde dĂ©vastĂ© par les morts-vivants depuis belle lurette, un personnage cache encore sa morsure et le mĂ©chant s'injecte lui-mĂȘme des trucs pour devenir encore plus mĂ©chant. La franchise commence Ă  recycler ses idĂ©es moyennes avec une premiĂšre rĂ©exploitation de la salle des lasers, prouvant que l'auteur de Mortal Kombat n'a dĂ©jĂ  plus rien Ă  raconter, sinon une litanie Ă  sa compagne, dĂ©multipliĂ©e dans un ultime plan qui se rapproche probablement de son plus grand fantasme. Bug dans la matrice Une scĂšne pas culte Comment ne pas Ă©voquer la sĂ©quence des corbeaux zombies, trĂšs audacieux remake des Oiseaux d'Hitchcock, oĂč les piafs numĂ©riques picorent Ă  mort la moitiĂ© des figurants du film, avant de se faire cramer la tronche dans un plan que Michael Bay enrage encore de ne pas avoir dirigĂ©. C'est ça aussi, la beautĂ© des Resident Evil rapprocher les plus grands artistes du 7e art. Milla pĂšte le feu 2. Resident Evil Afterlife Sortie 2010 - DurĂ©e 1h40 DĂ©cor trĂšs inspirĂ© et inspirant RĂ©sumĂ© du bordel Comme promis Ă  la fin d’Extinction, Alice dĂ©barque Ă  Tokyo avec tous ses clones pour dĂ©truire la forteresse souterraine d’Umbrella. Et alors qu’ils se font dĂ©cimer et que la base explose, Alice est sur le point de tuer Wesker, enfin, dans son avion. Pas de chance, il rĂ©ussit Ă  lui injecter un sĂ©rum qui lui enlĂšve tous ses pouvoirs. L’appareil se crashe, Alice survit, et Wesker semble y mourir. Quelques mois plus tard, Alice arrive en avion Ă  Arcadia. Sauf qu'il n'y a rien, hormis une Claire Ă©nervĂ©e, amnĂ©sique Ă  cause de ce foutu scarabĂ©e. Elles repartent vers Los Angeles et tombent sur des survivants, cloitrĂ©s dans un immeuble au milieu d'une marĂ©e de zombies. Gros hasard le frĂšre de Claire, Chris, est lĂ . On dĂ©couvre qu'Arcadia est en rĂ©alitĂ© un gros bateau, visible au loin. Il faut donc y aller, mais pas en avion sinon c'est aussitĂŽt fini. AprĂšs quelques attaques de zombies dans les douches, dans les couloirs et sous l’eau, le groupe s'enfuit Ă  travers les souterrains. Alice, Claire et Chris sautent dans un canot pneumatique, direction Arcadia... qui est dĂ©sert. C'est un piĂšge de Wesker, qui a emprisonnĂ© tous les survivants dans des tubes high-tech. Les Redfield sont mis Ă  terre par Wesker, et Alice lui explose la tĂȘte. Il s'Ă©chappe en avion encore, veut tout faire pĂ©ter encore, mais Alice l'a piĂ©gĂ© donc c'est lui qui explose. Alice pense avoir gagnĂ©, diffuse un message radio pour les survivants du monde. Dommage, plein d'avions Umbrella arrivent pour les attaquer, avec Jill et son scarabĂ©e Ă  la tĂȘte de l'armĂ©e. Claire, Chris et Alice, le trio gagnant Pourquoi c'est un bon gros dĂ©lire Parce que le film tient la promesse de la fin d'Extinction, avec la horde de clones d'Alice. Voir l'hĂ©roĂŻne badass entourĂ©e de ses alter ego pour envahir une base d'Umbrella a donc de quoi rĂ©jouir, surtout avec autant de petites morts, de grosses explosions, de gunfights bien bourrins et d'Ă©pĂ©es sacrĂ©ment aiguisĂ©es. Le film s'offre une sĂ©quence d'ouverture spectaculaire avec de l'hommage Ă  Matrix Reloaded, et se permet mĂȘme de tuer son hĂ©roĂŻne enfin pas tout Ă  fait pour mieux jouer avec la multitude d'Alice. Bref, c'est plutĂŽt fun et c'est le moyen de rendre ce quatriĂšme opus un peu diffĂ©rent des autres, mĂȘme si l'utilisation des clones est de courte durĂ©e. Et si Afterlife rĂ©ussit vraiment Ă  amuser, c'est notamment grĂące Ă  sa grosse partie centrale dans une ancienne prison. Le gros dĂ©lire zombiesque un peu teubĂ© se transforme en mini-slasher, lorgnant les plates-bandes de L'ArmĂ©e des morts, avec un invitĂ© de marque Wentworth Miller de Prison Break, dans la peau d'un prisonnier qui sait comment s'Ă©chapper si ça ce n'est pas un clin d'oeil drĂŽle, Ă  dĂ©faut d'ĂȘtre un Chris respectable. Les morts s'enchaĂźnent, la tension monte et les grosses bastons oĂč ça mitraille de partout se succĂšdent sans discontinuitĂ©, en faisant un rĂ©cit tonitruant mĂȘme si dĂ©nuĂ© de logique rĂ©elle. Une entrĂ©e en matiĂšre aiguisĂ©e Des bastons bien plus intĂ©ressantes et rĂ©jouissantes que les deux opus d'avant, grĂące au retour de Paul Anderson derriĂšre la camĂ©ra. Si le monsieur n'est pas un scĂ©nariste hors-pair, ni mĂȘme un rĂ©alisateur haut de gamme, il met Ă  l'amende toutes les scĂšnes d'action d'Apocalypse, et va bien plus loin qu'Extinction. En rĂ©sulte des sĂ©quences plus lisibles, des chorĂ©graphies plus travaillĂ©es, un montage moins charcutĂ©, et surtout des dĂ©cors bien mieux utilisĂ©s les douches wow, pour servir le plaisir le plus bĂȘte et simple. Car oui, c'est le premier Ă©pisode en 3D, donc Anderson s'amuse bien. Pourquoi c'est quand mĂȘme nul Parce que c'est totalement bĂȘte, que les sĂ©quences d'action s'enchaĂźnent inlassablement au milieu d'une histoire sans queue ni tĂȘte. Les personnages ne meurent jamais vraiment Wesker, sĂ©rieux, tout le monde est probablement le clone de quelqu'un d'autre dĂ©jĂ , Chris dĂ©barque par magie, et Alice perd ses pouvoirs en moins de dix minutes... mais reste surpuissante. Finalement, toute cette parenthĂšse n'apporte rien Ă  la saga puisque le final annonce que tout va ĂȘtre dĂ©fait Ă  coups de grosses explosions bien bruyantes. Bref, c'est drĂŽle, mais c'est con. Des zomblards partout en mode The Walking Dead ou L'armĂ©e des morts Une scĂšne pas culte Indiscutablement la scĂšne dans les douches avec Claire et Alice qui sont face au Bourreau Majini, personnage vu dans le jeu vidĂ©o Resident Evil 5. Certes, il y a trop de ralentis mĂȘme en temps, est-ce surprenant ?, mais Paul WS Anderson joue admirablement des dĂ©cors pour crĂ©er une vraie atmosphĂšre et une esthĂ©tique assez sympa avec cette pluie artificielle les douches Ă©tant explosĂ©es par la hache du zombie. En suivant notamment les mouvements du zomblard Ă  travers ses coups de hache, il rĂ©ussit Ă  faire ressortir sa puissance et sa dangerositĂ©. Entre le petit coup vicieux de Claire, la fausse mort du Bourreau et finalement le coup de fusil final explosif et sanglant d'Alice dans la tĂȘte du mastodonte pour un rĂ©cital de viande sur les murs, on s'amuse bien. D'autant plus avec la musique bien bourrine de Tomandandy. "Coucou, tu veux voir ma grosse hache ?" 1. Resident Evil Sortie 2002 - DurĂ©e 1h41 "C'est quoi ton pitch, Paulo ?" RĂ©sumĂ© du bordel du premier Resident Evil Dans un labo secret, un mystĂ©rieux monsieur vole quelques fioles de virus, et le libĂšre avant de s'enfuir. Du coup, l'intelligence artificielle qui gĂšre les lieux prend les choses en main, tue tout le monde et verrouille la zone. Alice se rĂ©veille, nue ce qui est assez banal et amnĂ©sique ce qui l’est moins. Elle a Ă  peine le temps de rĂ©aliser qu’elle se trouve au milieu d’un manoir aux airs d'Airbnb qu’un commando surgit. Elle est entraĂźnĂ©e avec le mystĂ©rieux Matt dans les sous-sols du bĂątiment, oĂč ils ne tardent pas Ă  faire la rencontre d’un autre amnĂ©sique, Spence. Ils montent dans un super-train secret Ă  grande vitesse, menant au labo secret d'Umbrella. Leur premier problĂšme est l'IA, appelĂ©e la Reine Rouge. Le deuxiĂšme le virus a transformĂ© tout le monde en morts-vivants. Quelques coups de pieds retournĂ©s et dialogues plus tard, Alice et Spence retrouvent la mĂ©moire. Elle Ă©tait une employĂ©e d'Umbrella, qui a tentĂ© de rĂ©vĂ©ler au monde ses secrets parce qu’elle est gentille ; mais lui, c'est le vilain qui a essayĂ© de voler le virus et l'a libĂ©rĂ© parce que les scĂ©naristes avaient besoin d’un twist. Un gros licker transforme Spencer en sashimi, et s’en prend aux derniers survivants, qui le tuent alors qu’ils s’enfuient grĂące au TGV Umbrella. Michelle Rodriguez, elle, est devenue un zombie, donc elle est abattue. Tout est bien qui finit bien pour Alice et Matt, de retour Ă  la surface... mais capturĂ©s par Umbrella. InfectĂ©, le pauvre homme est emportĂ© pour le projet Nemesis. À la fin, Alice se rĂ©veille, encore nue, mais dans un labo. Elle s'Ă©chappe et dĂ©couvre qu'elle est au beau milieu de Raccoon City, ravagĂ©e et en proie au chaos. Fer Ă  lisser ou fer Ă  souder ? Pourquoi on peut dĂ©tester Paul Anderson a beau ĂȘtre relativement dĂ©brouillard, il est flagrant qu’il n’a pas les moyens de ses ambitions, et pour qui accorde une grande importance Ă  la direction artistique, ce film aux allures de mauvais escape game risque de rebuter. Il faut dire qu'avec "seulement" 32 millions de dollars de budget, le metteur en scĂšne doit constamment faire preuve de malice pour garantir le spectacle. Surtout, il peut ĂȘtre terriblement rageant de voir le film Ă©jecter en moins de trois minutes le dĂ©cor et l’intrigue du premier jeu le fameux manoir pour lui prĂ©fĂ©rer la baston sous stĂ©roĂŻdes que Capcom privilĂ©giait dĂ©jĂ  Ă  l’époque, le long-mĂ©trage Ă©tant arrivĂ© peu aprĂšs le virage opĂ©rĂ© par Resident Evil Code Veronica. "I'll be back dans Retribution" Pourquoi il faut s’amuser Parce que Resident Evil, peut-ĂȘtre mieux qu’aucune autre production de son temps, est parvenu Ă  synthĂ©tiser tous les styles et toutes les modes, a priori irrĂ©conciliables, qui traversaient alors Hollywood. L’influence de Matrix est encore prĂ©gnante, les franchises surgissaient dĂ©jĂ , mais avec une logique opportuniste qui en faisaient plutĂŽt des produits bas de gamme, on voulait du twist Ă  toutes les sauces, Cube Ă©tait encore dans les mĂ©moires et, paradoxalement, les morts-vivants Ă©taient alors plutĂŽt has been, avant que 28 jours plus tard ne renouvelle le motif. Comment rĂ©soudre cette impossible Ă©quation ? Sans jamais s’inquiĂ©ter de la cohĂ©rence globale, ou du sens de ce qu’on raconte, mais en se focalisant exclusivement sur l’immĂ©diate satisfaction du spectateur et le tempo gĂ©nĂ©ral. Technicien capable et compositeur d’images toujours lisibles, Anderson nous offre donc un monument de pop corn aussi dĂ©cĂ©rĂ©brĂ© que perpĂ©tuellement satisfaisant, qui a en outre le bon goĂ»t d’ĂȘtre un chouia plus anglant que la moyenne hollywoodienne en la matiĂšre. Jusque dans sa bande-son, Resident Evil rĂ©jouit. Assumant un ADN de fĂȘte foraine dĂ©complexĂ©e, qui mĂ©lange des tubes de mĂ©tal du dĂ©but des annĂ©es 2000 et de jus de crĂąne de Marco Beltrami, cette agression auditive contribue grandement au relĂąchement gĂ©nĂ©ral, encore rehaussĂ© par la prestation de Milla Jovovich, dĂ©couverte peu avant dans Le CinquiĂšme ElĂ©ment, et dont on ignorait encore quelle serait la carriĂšre. "Prends ça Rintintin !" Une scĂšne pas culte Alice est tout Ă©mue, parce qu’elle vient de tuer un zombie Ă  coup de high kick. Pas le temps de remercier les scĂ©naristes pour leur consommation de cocaĂŻne que dĂ©jĂ , une meute de chiens recouverts de bolognaise la toise. C’est l’heure de la grande bascule mĂ©taphysique qui va rĂ©vĂ©ler Ă  notre hĂ©roĂŻne sa nature et une partie de sa mĂ©moire. Sans coup fĂ©rir, elle zigouille les clebs d’une balle chacun et achĂšve le dernier au ralenti et dans les airs, Ă  la grĂące d’un feu d’artifice de techno-rock. SimultanĂ©ment, une icĂŽne de cinĂ©ma et une technique de lobotomie viennent de naĂźtre sous nos yeux. Tout savoir sur Resident Evil La sĂ©rie Resident Evil de Netflix donne-t-elle enfin quelques nouvelles ? Resident Evil Milla Jovovich rĂ©vĂšle qu'elle a failli quitter le film Ă  l'arrivĂ©e de Michelle Rodriguez Resident Evil Revelations 2 dĂ©voile son introduction choc en vidĂ©o Newsletter Ecranlarge Recevez chaque jour les news, critiques et dossiers essentiels d'Écran Large. Vous aimerez aussi
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